Le 6 novembre, en conférence de presse, le président du Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN), René Martel, et le trésorier de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), Michel Tétreault, ont procédé au lancement de la quatrième ronde de négociations coordonnées dans la sylviculture, aux côtés de la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN), Nancy Legendre.

Ainsi, au cours des derniers jours, nous avons commencé à déposer nos revendications aux différents employeurs à l’occasion d’un premier contact.

NOS DEMANDES

Rappelons que notre plateforme de revendications communes contient trois éléments majeurs à retenir :

  • Un contrat de trois ans avec échéance au 31 décembre 2020 pour tous, afin que nos négociations demeurent coordonnés.
  • Une augmentation de la masse salariale de 12 % sur trois ans. Chaque accréditation déterminera comment cette somme doit être répartie dans sa convention collective, qu’il s’agisse de rémunération, de journées maladie, de vacances, etc., en fonction des priorités des membres.
  • Des mesures pour que les employeurs assument pleinement les coûts liés aux refus de travail comme le prévoit la Loi sur la santé et la sécurité du travail.
PARTAGE DE LA RICHESSE

Pour bien entreprendre ces négociations, nous avons dressé un bilan de santé de l’industrie. La firme MCE Conseils a étudié pour nous les bilans financiers de plusieurs entreprises ainsi que les perspectives à court et à moyen terme de l’industrie.

Nous constatons que de nombreux employeurs ont diversifié leurs sources de revenus au cours des dernières années. Ces revenus proviennent de diverses exploitations de la forêt, ce qui serait impossible sans l’effort quotidien des sylvicultrices et sylviculteurs.

Avec l’appui de la CSN, nous entendons bien tout mettre en oeuvre pour obtenir une entente satisfaisante dans les prochains mois, avant la reprise des activités de sylviculture. C’est pourquoi nous entreprenons immédiatement le processus de négociation même si les conventions collectives ne viendront à échéance que le 31 décembre prochain.

Ces négociations sont aussi l’occasion pour l’industrie de la sylviculture de se renforcer et de répondre à ses besoins futurs en personnel qualifié et expérimenté. La meilleure façon de répondre à la pénurie de main-d’oeuvre est d’assurer à chacun une juste reconnaissance de son travail.

On ne peut pas accepter que des dispositions importantes de protection et de prévention pensées pour tous les travailleurs et les travailleuses ne soit pas appliquées en forêt parce qu’on a peur d’être pénalisé financièrement. Cela doit changer !

René Martel

président , SNS–CSN