22 Sep, 2017 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Profitant de la 6e Journée de la militance CSN, le Comité exécutif Syndicat des ouvriers du fer et titane-CSN a souligné la militance d’un de ses membres, soit Michel Guay, en lui exprimant leur gratitude et le remerciant également de faire partie du mouvement syndical.
Selon le syndicat « Michel bâtit un monde plus solidaire, plus fraternel. Il s’engage à fond, il se donne pour vrai et jusqu’au bout. Chaque geste effectué par lui constitue un mouvement ayant des impacts qui bénéficie à l’ensemble de la collectivité ».

De gauche à droite : Dave Lessard, Michel Guay, Alexandre Poirier, François Nadeau
C’est en 2011, lors du 63e Congrès de la CSN, que les quelques 2000 délégué-es des syndicats ont adopté une résolution en faveur de la création d’une journée de la militance. Le 23 septembre est devenu ainsi la Journée de la militance CSN.
Plus largement, cette journée rend hommage aux femmes et aux hommes de tous les horizons qui décident de mettre l’épaule à la roue, à leur manière, pour changer ce qui doit l’être dans notre monde.
18 Sep, 2017 | Forêt et scierie
C’est le 12 septembre que le Syndicat de la sylviculture (SNS), affilié à la FIM, a entamé sa tournée des chantiers forestiers des sections membres au Bas-Saint-Laurent.
Le président du syndicat, René Martel, accompagné des conseillers syndicaux à la négociation et à la mobilisation, ont rencontré les ouvriers sylvicoles membres du SNS œuvrant pour la Société d’exploitation des ressources de la Neigette inc., ainsi que pour les Groupements forestiers de Kamouraska et de Témiscouata. Dans un cadre décontracté, le tout agrémenté d’un bon repas chaud, les travailleurs ont pu échanger sur leur réalité et discuter des revendications qui seront amenées aux différentes tables de la négociation coordonnée de l’automne qui s’en vient.
La tournée se poursuivra au cours des prochaines semaines et visitera les travailleurs des autres sections du SNS.


Solidarité avec les travailleurs qui prennent grands soins de nos forêts!
12 Sep, 2017 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
La CSN est profondément attristée du décès et des accidents très graves qui se sont produits ce weekend dans les mines Kiena et Westwood en Abitibi et tient à exprimer ses plus profondes condoléances aux familles des victimes. Elle demande aussi à l’Association minière du Québec (AMQ) de relancer sa participation aux travaux du comité paritaire patronal-syndical chargé de dégager un plan d’action qui viendra mieux encadrer la santé et sécurité dans les mines fermées du Québec.
« Un accident dans une mine est toujours un accident de trop, déplore le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), Guy Côté. Nous devons tout mettre en œuvre pour en limiter les risques et c’est dans cette optique que nous demandons à l’AMQ de revenir prendre part aux travaux du comité. Son absence actuelle à la table pénalise l’ensemble des travailleuses et travailleurs du secteur minier du Québec. »
Rappelons qu’un litige est pendant depuis janvier dernier entre l’AMQ et la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), laquelle est appuyée dans sa démarche par la CSN et le syndicat des métallos. Les parties ne s’entendent pas sur une certaine pratique d’extraction du minerai qui comporterait plusieurs risques pour les travailleuses et travailleurs des mines fermées. Pour la CNEEST et les parties syndicales, cette pratique devrait être interdite.
« Une bonne dizaine de rencontres se sont tenues pour tenter de résoudre la question, sans succès. Plusieurs autres réunions sont prévues pour tenter de trouver une solution à cette impasse. Or, ce qui s’est passé ce weekend nous montre qu’il n’y a plus de temps à perdre : il faut dès maintenant que les discussions reprennent pour mettre en place les mesures qui s’imposent et empêcher le plus possible que des accidents dans les mines fermées ne se produisent. On n’a pas le luxe d’attendre », conclut Guy Côté.
31 Août, 2017 | Forêt et scierie
Hier, le 30 août 2017, la Scierie St-Michel Inc. située à Saint-Michel-des-Saints procédait à l’inauguration officielle de ses installations en présence de Marcel Hogue, président du syndicat, de Patricia Rivest, présidente par intérim du conseil central de Lanaudière, Louis Bégin, premier vice-président de la FIM et d’Yvan Duceppe de MCE Conseils.
Un peu d’histoire
Cette scierie a passé entre les mains de différents acquéreurs tels que Forex, Louisiana Pacifique pour terminer aux entreprises Tag qui a acheté la scierie en 2008 alors qu’elle était fermée depuis 2006. Sous le règne des Entreprises Tag, les salariés ont fait des efforts monétaires astronomiques faisant des concessions salariales de l’ordre de 17 % dans le but de maintenir leur emploi. Malgré tout cela, la compagnie a déclaré faillite en juillet 2014 mettant ainsi à la rue une soixantaine de travailleurs.
Un groupe d’investisseurs local composé de différentes gens d’affaires de la municipalité, appuyé par une coopérative de travailleurs, ont décidé de reprendre en main la ressource naturelle et la scierie afin d’être seul maître à bord.
La démarche a pris plus deux ans avant d’obtenir le financement nécessaire à l’acquisition et la remise en ordre de l’usine afin d’avoir une scierie compétitive.
De l’aide et de bons conseils
Plusieurs intervenants au dossier ont permis à ce que ce projet prenne son envol. Notamment, MCE Conseils qui est un appui indéniable à la coopérative de travailleurs afin d’être un acteur important dans le démarrage de la scierie, la FIM et le conseil central de Lanaudière, par leur intervention cruciale auprès des instances gouvernementales en prévision d’obtenir le financement nécessaire au démarrage. Filaction, également, a investi dans le projet, et ce, sans compter l’apport financier des entrepreneurs de Saint-Michel-des-Saints et celui également des travailleurs.
Au moment de l’inauguration, c’est plus de 70 travailleurs y ont trouvé un emploi. Cette histoire est un exemple concret, qu’avec beaucoup de travail et l’implication des gens de différents milieux, il est possible de se réapproprier nos ressources et de créer de l’emploi avec l’aide de la CSN.
25 Août, 2017 | Équipement - Métal - Électrique
En fermant la porte définitivement, hier, en commission parlementaire à toute obligation d’achat local en prévision du projet de Réseau électrique métropolitain (REM), le gouvernement Couillard abandonne une fois de plus les travailleuses et les travailleurs du Québec, alors qu’il se prétend le parti de l’économie. L’État québécois, à l’instar des autres États dans le monde, peut imposer un minimum de contenu local dans ses projets d’infrastructures d’envergure. Par exemple, aux États-Unis, les entreprises sont protégées par un contenu américain de 60%. Le contenu canadien en Ontario est de 25%.
« C’est une occasion ratée de créer de l’emploi ici, de tirer le maximum de bénéfices d’un projet d’envergure et un flagrant manque de vision pour développer l’économie du Québec et ses régions » tranche sans détour Pierre Patry, trésorier de la CSN.
En effet, peu de projets d’une telle ampleur, impliquant des investissements publics, voient le jour au Québec. Les travailleuses et les travailleurs d’ici ont le droit d’exiger leur part du gâteau. Cela profite à tous. Confrontées par le « Buy American Act » et disant ne pas pouvoir lutter à armes égales contre les Chinois, les entreprises manufacturières de chez nous doivent profiter d’un minimum de contenu local. Aussi, il est saugrenu de brandir la menace d’une poursuite éventuelle de la Caisse de Dépôt et placement ou ses filiales, gestionnaire du bas de laine des Québécoises et des Québécois et instigateur du REM, contre le gouvernement qui l’a créée.
« Au nom du libre marché mondialisé, il est inacceptable d’imaginer que le matériel roulant soit totalement construit à l’étranger, tendance à la hausse de la part de ce gouvernement, alors que l’usine Bombardier de La Pocatière, par exemple, profite de l’expertise reconnue d’une main-d’œuvre hautement qualifiée » rappelle Louis Bégin, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).
Rappelons qu’à la mi-juin, le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN, faisait déposer une pétition à l’Assemblée nationale réclamant une intervention du gouvernement relativement au contenu régional dans le matériel roulant.
Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) fulmine. « Alors que plusieurs villes et villages de notre région sont dévitalisés et que les organismes de concertation régionale ont été abolis, on se sent carrément abandonnés par le gouvernement Couillard. Les gens d’ici auront de la mémoire au moment de choisir leur candidat dans l’isoloir en octobre 2018 ».