La FIM présente à la 8e assemblée générale de FSC International qui se déroule du 8 au 13 octobre, à Vancouver

La FIM présente à la 8e assemblée générale de FSC International qui se déroule du 8 au 13 octobre, à Vancouver

Le président de la Fédération de l’industrie manufacturière — CSN, Mathieu Lafleur, ainsi que le coordonnateur des services de la fédération, Stéphane Côté, participent à la 8e assemblée générale de Forest Stewardship Council (FSC) International qui se déroule du 8 au 13 octobre, à Vancouver.

Cette assemblée, qui réunit les 1000 membres de FSC à travers le monde, s’inscrit dans un contexte où la conjoncture politique et économique aux États-Unis met à mal le secteur du bois et bafoue, à travers le monde, les droits des travailleuses et travailleurs de ce secteur. Cette assemblée souhaite recadrer la mission de FSC au niveau international et faciliter l’accès et le maintien de cette norme dans les entreprises forestières ainsi que dans l’ensemble de la chaine d’approvisionnement.

FSC, qui a comme mission de promouvoir une gestion environnementale appropriée, socialement bénéfique et économiquement viable des forêts du monde, a abordé plusieurs thématiques au cours de la semaine pour arrimer l’ensemble des propositions qui devront être débattues en assemblée générale les 12 et 13 octobre. Plusieurs problématiques sont reliées à l’application et au maintien de la norme FSC dans les entreprises québécoises.

Au sortir de cette assemblée, FSC ainsi que ses membres seront à pied d’œuvre pour influencer les changements qui doivent s’opérer à l’interne de l’organisation, mais également sur l’application des recommandations et des résolutions pour préserver les droits des travailleurs en lien avec la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT).

La FIM a non seulement son droit de parole et d’influence, mais grâce aux contacts et aux liens entre la fédération et l’organisation internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB-BWI), elle est en mesure de mieux défendre les intérêts des travailleurs de ce secteur.

Pour Mathieu Lafleur, « la norme FSC, qui est un standard reconnu à travers le monde, doit aussi montrer qu’elle peut être bénéfique pour la société en incorporant le respect des droits des travailleurs dans sa norme. Il est essentiel que celle-ci soit non seulement moins contraignante au niveau des certifications auprès des entreprises et des entrepreneurs dans la chaine d’approvisionnement, mais doit aussi respecter les travailleuses et les travailleurs dans leur possibilité de s’organiser en syndicat et de mettre des normes minimales sociales. »

Les participants de la chambre sociale à l’assemblée générale de FSC sont prêts à démontrer à FSC qu’il existe des irrégularités et des problématiques avec cette norme et qu’elle doit être bonifiée pour se conformer à sa mission. « Au Québec, nous sommes peut-être plus avancés qu’ailleurs, mais nous ne devons pas abaisser notre niveau pour nous ramener au seuil des autres pays », poursuit-il.

Les mesures de redressement de la norme proposées par les organisations syndicales et sociales pourraient ne pas être adoptées cette semaine par l’ensemble des chambres (environnementales et économiques). « Si certaines règles ne sont pas changées cette semaine, dont certaines sur la gouvernance de FSC et sur le respect de toutes les travailleuses et tous les travailleurs, nous avons bien l’intention de poursuivre cet aspect de la lutte avec nos alliés afin d’améliorer cette situation », conclut le président de la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN).

RENCONTRE D’ÉLUS FÉDÉRAUX SUR L’EXPLOITATION FORESTIÈRE La FIM-CSN appuie ses syndicats participants

RENCONTRE D’ÉLUS FÉDÉRAUX SUR L’EXPLOITATION FORESTIÈRE La FIM-CSN appuie ses syndicats participants

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) appuie ses syndicats qui accompagneront les représentants de Produits forestiers Résolu (PFR) lors d’une rencontre qui se déroulera lundi avec les élus fédéraux afin de les sensibiliser aux enjeux régionaux des usines dédiées à l’exploitation forestière au Québec.

« Nous sommes heureux que des représentants de nos syndicats locaux participent à cette rencontre, a commenté le président de la FIM–CSN, Mathieu Lafleur. Cette discussion avec des responsables politiques à Ottawa vise en grande partie à les alimenter sur la réalité des régions afin qu’ils aient des faits et des arguments concrets dans la négociation en cours avec les États-Unis sur l’exploitation forestière, et notamment sur le bois d’œuvre. C’est notre façon de participer à cet enjeu de taille pour tous les travailleuses et travailleurs concernés par l’industrie exploitant la ressource forestière au Québec. »

À de nombreuses reprises au cours de la dernière année la FIM–CSN et la CSN ont rappelé l’importance d’unir toutes les forces qui gravitent autour de l’industrie forestière dans l’adoption d’un plan de soutien à l’industrie forestière et à ses 60 000 travailleurs. « Ce n’est qu’en se coordonnant que nos revendications communes pourront être portées par le gouvernement canadien. Il faut absolument se serrer les coudes afin de protéger les emplois du Québec », a ajouté Mathieu Lafleur.

Celui-ci rappelle d’ailleurs que la FIM–CSN, en collaboration avec les conseils centraux régionaux de la CSN, entend bien poursuivre ses représentations auprès des députés et des responsables politiques régionaux afin que les décideurs de tous les paliers comprennent bien les préoccupations des travailleuses et des travailleurs, qui sont semblables à bien des égards.

Il insiste par ailleurs sur l’importance de développer de nouveaux créneaux dans l’utilisation des matières ligneuse pour les pâtes et papiers et le bois d’œuvre. « On rappelle aux gouvernements du Québec et du Canada qu’il est nécessaire de continuer à investir des sommes dans la recherche et le développement afin d’aider ce secteur névralgique de l’économie à se renouveler dans un cadre tarifaire moins restrictif, soit par la création de produits à valeur ajoutée non régis par la taxation américaine ou encore par d’autres initiatives d’innovation ou de modernisation. Les gouvernements doivent aussi soutenir les entreprises en ce sens et les inciter à faire de même. On n’a pas le choix d’y voir, sans quoi on ne parviendra pas à maintenir la tête hors de l’eau », conclut-il.

Le Syndicat de la sylviculture (SNS) entame sa tournée des chantiers forestiers

Le Syndicat de la sylviculture (SNS) entame sa tournée des chantiers forestiers

C’est le 12 septembre que le Syndicat de la sylviculture (SNS), affilié à la FIM, a entamé sa tournée des chantiers forestiers des sections membres au Bas-Saint-Laurent.

Le président du syndicat, René Martel, accompagné des conseillers syndicaux à la négociation et à la mobilisation, ont rencontré les ouvriers sylvicoles membres du SNS œuvrant pour la Société d’exploitation des ressources de la Neigette inc., ainsi que pour les Groupements forestiers de Kamouraska et de Témiscouata.  Dans un cadre décontracté, le tout agrémenté d’un bon repas chaud, les travailleurs ont pu échanger sur leur réalité et discuter des revendications qui seront amenées aux différentes tables de la négociation coordonnée de l’automne qui s’en vient.

La tournée se poursuivra au cours des prochaines semaines et visitera les travailleurs des autres sections du SNS.

Solidarité avec les travailleurs qui prennent grands soins de nos forêts!

Inauguration officielle de la Scierie St-Michel Inc.

Inauguration officielle de la Scierie St-Michel Inc.

Hier, le 30 août 2017, la Scierie St-Michel Inc. située à Saint-Michel-des-Saints procédait à l’inauguration officielle de ses installations en présence de Marcel Hogue, président du syndicat, de Patricia Rivest, présidente par intérim du conseil central de Lanaudière, Louis Bégin, premier vice-président de la FIM et d’Yvan Duceppe de MCE Conseils.

Un peu d’histoire

Cette scierie a passé entre les mains de différents acquéreurs tels que Forex, Louisiana Pacifique pour terminer aux entreprises Tag qui a acheté la scierie en 2008 alors qu’elle était fermée depuis 2006. Sous le règne des Entreprises Tag, les salariés ont fait des efforts monétaires astronomiques faisant des concessions salariales de l’ordre de 17 % dans le but de maintenir leur emploi. Malgré tout cela, la compagnie a déclaré faillite en juillet 2014 mettant ainsi à la rue une soixantaine de travailleurs.

Un groupe d’investisseurs local composé de différentes gens d’affaires de la municipalité, appuyé par une coopérative de travailleurs, ont décidé de reprendre en main la ressource naturelle et la scierie afin d’être seul maître à bord.

La démarche a pris plus deux ans avant d’obtenir le financement nécessaire à l’acquisition et la remise en ordre de l’usine afin d’avoir une scierie compétitive.

De l’aide et de bons conseils

Plusieurs intervenants au dossier ont permis à ce que ce projet prenne son envol. Notamment, MCE Conseils qui est un appui indéniable à la coopérative de travailleurs afin d’être un acteur important dans le démarrage de la scierie, la FIM et le conseil central de Lanaudière, par leur intervention cruciale auprès des instances gouvernementales en prévision d’obtenir le financement nécessaire au démarrage. Filaction, également, a investi dans le projet, et ce, sans compter l’apport financier des entrepreneurs de Saint-Michel-des-Saints et celui également des travailleurs.

Au moment de l’inauguration, c’est plus de 70 travailleurs y ont trouvé un emploi. Cette histoire est un exemple concret, qu’avec beaucoup de travail et l’implication des gens de différents milieux, il est possible de se réapproprier nos ressources et de créer de l’emploi avec l’aide de la CSN.

TOURBIÈRES LAMBERT DE RIVIÈRE-OUELLE – Fin du conflit de travail

Réunis en assemblée générale spéciale, les soixante-dix syndiqués, membres de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), à l’emploi de Tourbières Lambert, ont accepté à 71 % la recommandation d’un conciliateur du ministère du Travail. Cela met donc fin à une grève générale qui avait débuté le 2 juin dernier alors que leur convention collective était échue depuis le 31 décembre 2016.

Une fois signée, la nouvelle convention collective sera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2024. Pour Michel Boucher, président du Syndicat des travailleurs de la Tourbière Lambert : « L’adoption de la recommandation du conciliateur constitue un compromis qui permet d’atteindre une partie de nos objectifs de négociation. Sans ce compromis, c’est la récolte de tourbes qui aurait été perdue. Les travailleurs peuvent marcher la tête haute : ils ont solidairement montré qu’ils étaient déterminés à se faire entendre. Ils sont maintenant confiants d’entreprendre des relations de travail sur de nouvelles bases qui soient plus respectueuses. »

GRÈVE CHEZ TOURBIÈRES LAMBERT  – Une demande d’ordonnance pour cesser le recours aux briseurs de grève est déposée par la CSN

GRÈVE CHEZ TOURBIÈRES LAMBERT  – Une demande d’ordonnance pour cesser le recours aux briseurs de grève est déposée par la CSN

Au cours des dernières heures, la CSN et le Syndicat des travailleurs de Tourbières Lambert ont déposé une demande d’ordonnance adressée au Tribunal administratif du travail (TAT) visant à faire cesser le travail réalisé normalement par les employés en grève, mais présentement exécuté par des travailleurs hors unité. Il s’agit notamment du travail effectué par deux compagnies de transport en sous-traitance, par un employé d’une autre installation de Tourbières Lambert ainsi que par trois employés non syndiqués de Rivière-Ouelle.

L’enquête conclut à l’infraction

Constatant déjà de possibles infractions au Code du travail, particulièrement en ce qui concerne le recours aux briseurs de grève, le Syndicat et la CSN avaient adressé une demande d’enquête au TAT, dès la première semaine de grève. L’enquête du TAT est sans équivoque : il y a bel et bien infraction au Code du travail, notamment relativement à l’article 109.1.

Rappelons que les 70 travailleurs de Tourbières Lambert de Rivière-Ouelle, dont la convention collective est échue depuis le 31 décembre 2016, exercent une grève générale illimitée depuis le 2 juin dernier. La durée de la convention, que l’employeur souhaite d’une durée de six ans, ainsi que les salaires,alors que les travailleurs souhaitaient à l’origine une convention de 3 ans et obtenir des augmentations de salaire de l’ordre de 3 % par année de convention, constituent les principaux enjeux qui achoppent.

« Depuis le début des négociations, les travailleurs dénoncent le manque de respect de leur employeur, et voilà maintenant qu’ils doivent se défendre contre le manque de respect des complices de l’employeur, qui acceptent de jouer aux briseurs de grève », a dénoncé Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN).

Pour sa part, le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) s’interroge sur les motifs évoqués par l’employeur pour ne pas régler cette négociation. « Nous ne comprenons toujours pas la logique de Tourbières Lambert, a expliqué Louis Bégin. La situation financière de l’entreprise est bonne, le contexte aussi. C’est à la table de négociation que la solution se trouve. Il faut agir avant que la saison complète ne soit perdue faute de récolte », a-t-il conclu.