Les 530 travailleurs de Rolls-Royce ont envoyé un message clair à l’employeur en rejetant sa proposition globale à 94 %. Ceux-ci sont sans contrat de travail depuis mars 2020. Le 16 mars dernier, Rolls-Royce a décrété un lock-out tandis que les syndiqués ont déclenché la grève.
Les 530 salarié-es spécialisés dans l’entretien des moteurs d’avions n’acceptent pas de mettre fin au régime de retraite à prestations déterminées comme le demande l’entreprise. Rolls-Royce maintient également sa demande d’un gel des salaires d’une durée de deux ans. Ils sont en lock-out depuis le 15 mars.
« Quand nous reprendrons le travail, ce sera avec une bonne convention collective qui sera satisfaisante pour tous nos membres, réitère le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN), Frédéric Labelle. Pas question de baisser les bras ! Nous sommes déterminés à contrer les reculs que Rolls‑Royce veut nous imposer. »
Sans convention collective depuis mars 2020, les travailleuses et les travailleurs de Rolls‑Royce Canada, spécialistes de l’entretien des moteurs d’avion, demandent un contrat de travail de cinq ans. Ils veulent notamment éliminer les clauses « orphelin » du régime de retraite et de l’assurance collective, améliorer les salaires et les horaires de travail ainsi que bonifier les congés.