Sans crainte et avec aplomb, la parole des femmes se libère. Pour résister, pour exister, pour rêver. Elles ont cessé de se taire, elles s’affranchissent de leurs peurs pour enfin se délester du poids qu’elles portent depuis trop longtemps. Assurons-nous qu’elles puissent continuer à se faire entendre chaque fois que cela sera nécessaire.

LES MOTS ET LES GESTES INSIDIEUX, même ceux qui paraissent les plus anodins, sont à la base du sexisme ordinaire qui se manifeste tous les jours. Loin d’être banals, ces mots et ces gestes pèsent sur toutes les femmes. Ils s’inscrivent dans une réalité où les violences, bien réelles, nous écorchent toutes.

LA VIOLENCE FAIT PARTIE DU QUOTIDIEN DES FEMMES. Les dénonciations d’agressions et de harcèlement nous ont fait prendre la juste mesure du sexisme ambiant et des rapports inégaux qui perdurent entre les sexes. Nous devons tout entreprendre pour ne plus jamais laisser régner le silence. Il faut reconnaître les souffrances des femmes et combattre l’impunité.

LUTTER CONTRE CES VIOLENCES, c’est également s’engager dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes et contre les inégalités socioéconomiques, le sexisme et la discrimination systémique à l’endroit des femmes. Combattre la culture du viol, c’est œuvrer à une véritable culture de respect envers toutes les femmes.

DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, les adeptes du néolibéralisme s’emploient à démanteler nos services publics et nos programmes sociaux. De gouvernement en gouvernement, les attaques anti – sociales se multiplient et affectent particulièrement les femmes. Les tenants d’une diminution du rôle de l’État tentent de remettre en cause l’éventail des services publics, ces outils que nous nous sommes donnés collectivement et qui permettent une plus grande égalité des chances pour toutes et tous.

À L’APPROCHE DES ÉLECTIONS québécoises, les beaux discours selon lesquels l’égalité entre les femmes et les hommes est une valeur fondamentale ne font pas disparaître, dans les faits, les inégalités économiques et sociales que subissent les femmes.

FÉMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA parce qu’une véritable égalité passe d’abord par l’autonomie financière des femmes ainsi que par la lutte contre la pauvreté et les diverses formes de violence et de discrimination.

FÉMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA pour revendiquer des mesures concrètes afin que les femmes sortent véritablement de la pauvreté, notamment par la hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure, le financement adéquat et pérenne des groupes œuvrant auprès des femmes et le réinvestissement majeur dans les services publics et les programmes sociaux.