Aujourd’hui le 30 août 2018, le Syndicat des Ouvriers du Fer et Titane CSN, à la veille du renouvellement de leur convention collective et en rappelant que 1030 travailleuses et travailleurs de ABI à Bécancour sont en lockout depuis le 11 janvier dernier, interpelle les quatre candidats qui tente de ravir la circonscription de Richelieu.

Le syndicat demande aux candidats des principaux partis de se prononcer sur le fait qu’un géant de l’aluminium comme ABI, alors que les négociations étaient toujours en cours et qu’un règlement négocié était toujours possible, a mis fin à la discussion de façon unilatérale et a mis à la rue ses salariés. Cette société a ainsi appauvri les familles de ses travailleuses et travailleurs en plus d’affecter l’économie de la région tout entière.

N’oublions pas qu’ABI a même invoquer la clause de cas de force majeurs « act of god » pour se soustraire de ses obligations envers Hydro-Québec. Elle prive ainsi la population québécoise de revenus potentiels qui devraient être dans les coffres de l’État plutôt que dans les poches d’Alcoa et Rio Tinto.

Est-ce que les politiciens répondront à la demande ?