BRISE-GLACE COINCÉ DANS LE FLEUVE SAINT-LAURENT – Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et considérer la Davie comme une solution

BRISE-GLACE COINCÉ DANS LE FLEUVE SAINT-LAURENT – Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et considérer la Davie comme une solution

Deux porte-parole syndicaux de la CSN interpellent le gouvernement fédéral au sujet du traversier NM Alphonse-Desjardins qui a été entraîné à la dérive mercredi et qui est demeuré coincé quatre heures dans les eaux fluviales.

« Cet événement a frôlé la catastrophe, et la garde côtière s’est trouvée incapable d’aider le navire en déroute. C’est complètement invraisemblable! » s’est d’abord exclamée la présidente du Conseil central de Québec Chaudières-Appalaches (CSN), Ann Gingras. Celle-ci estime que le gouvernement fédéral a tout en main pour que des situations aussi périlleuses ne se reproduisent plus. « Que va-t-il falloir pour qu’il accepte enfin de corriger le tir en ce qui a trait à la Stratégie nationale de construction navale? La situation d’hier aurait pu être évitée. La flotte de brise-glace canadienne est vieille de 40 ans. Que Justin Trudeau assume véritablement son rôle de premier ministre et qu’il remédie à la situation », a-t-elle lancé.

Le 1er vice-président et président par intérim de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), Louis Bégin, renchérit. « Les travailleuses et les travailleurs de la Davie, tout comme la population, paient le prix fort de l’inertie du gouvernement libéral, qui demeure complètement passif face au manque de brise-glace en refusant de réviser la distribution des milliards accordés en contrats en 2011 aux chantiers Seaspan de Vancouver et Irving de Halifax. Il y a un mot pour qualifier cette attitude de Justin Trudeau : irresponsable. »

Rappelons que le Diefenbaker accordé à Seaspan devait être prêt en 2017 à un coût de 750 millions. Or, on estime maintenant qu’il sera plutôt prêt en 2021 ou 2022, et ce, au coût de 1,3 milliard. Le Diefenbaker doit remplacer le Louis S. St-Laurent en service depuis 50 ans et qui nécessite des réparations fréquentes.

« Pourquoi faut-il toujours que le chantier Davie se batte pour obtenir des contrats? s’est aussi interrogé Louis Bégin. Les employé-es de la Davie ont fait la démonstration éclatante qu’ils sont capables de livrer un navire exceptionnel dans les délais prévus et sans dépassements de coûts. Leur expertise n’est plus à démontrer ; ce n’est pas pour rien que la Davie a obtenu le prix du meilleur chantier en Amérique du Nord! »

« Justin Trudeau ne peut plus continuer à mettre le cafouillage de la Stratégie nationale de construction navale sur le dos du gouvernement précédent. Il a le pouvoir et le devoir moral de corriger le passé. Ne pas agir se résume à accepter de répéter les erreurs de son prédécesseur », a conclu Ann Gingras.

Nouveau contrat de travail pour les employé-es de LVL Global à Ville-Marie

Nouveau contrat de travail pour les employé-es de LVL Global à Ville-Marie

Les travailleuses et les travailleurs de l’usine LVL Global de Ville-Marie, syndiqué-es à la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN), ont adopté l’entente de principe intervenue avec l’employeur.
Le 20 décembre, le syndicat et l’employeur ont procédé à la signature du nouveau contrat de travail d’une durée de 3 ans. Ce dernier comporte des avancées significatives, dont une augmentation salariale totalisant 7.5 %, ainsi que la bonification de la prime de quart, le rétablissement de la contribution de l’employeur au régime de retraite totalisant 3 %, ainsi que des gains au chapitre des vacances, pour ne nommer que ceux-ci.
Pour le président du syndicat, Vincent Cousineau : « La transparence des parties et les débats constructifs tout au long des pourparlers en négociation ont permis d’obtenir un règlement satisfaisant. » Nous pouvons affirmer que nous avons finalement récupéré l’ensemble de nos conditions de travail qui, rappelons-le, ont fait l’objet de concessions importantes lors de la fermeture de l’usine entre 2008 et 2010, de conclure le porte-parole syndical du Syndicat des travailleurs (euses) de Temfor affilié à la CSN.

Syndicat des travailleuses et travailleurs de Eka – CSN – Renouvellement du contrat de travail

Syndicat des travailleuses et travailleurs de Eka – CSN – Renouvellement du contrat de travail

Réunis en assemblée générale le 7 décembre, les membres du syndicat ont entériné à 94 % l’entente de principe intervenue entre les parties. Cette entente de principe est intervenue à la veille du déclenchement d’une grève.

Les priorités syndicales au niveau normatif se situaient notamment dans la reconnaissance syndicale : obtention d’un local syndical, délai de réponse imposé à l’employeur lors de demandes de libérations, majoration des journées de libérations syndicales permises, la création d’une liste paritaire pour l’attribution en rotation des heures supplémentaires associée au choix des salariés de la plage pour la reprise lors d’erreurs d’attribution, l’exclusion des salariés en retraite progressive dans l’établissement du ratio des vacances, la déchéance du droit de l’employeur d’imposer des mesures disciplinaires hors délai, une banque d’accumulation d’heures supplémentaires renouvelable et le transfert de l’information lors des changements de quarts. Chacun de ces objectifs a été atteint à la satisfaction du syndicat.

La convention collective d’une durée de trois ans prévoit des augmentations de salaire de 2 %, 2 % et de 2,8 % applicables sur les différentes primes portant le salaire moyen à 36,20 $ à la dernière année de la convention collective, une diminution de l’échelle des années d’ancienneté requise pour l’obtention des vacances, un congé mobile supplémentaire, des heures de libérations payées pour la préparation du comité des relations de travail, le maintien de la police d’assurance collective pour la durée de la convention collective.

Une négociation difficile couronnée de succès par la persévérance et la mobilisation des membres du syndicat.

Canam-ponts, une division de Groupe Canam inc. — Une première convention collective pour le syndicat de travailleurs et travailleuses de Canam Ponts — CSN

Canam-ponts, une division de Groupe Canam inc. — Une première convention collective pour le syndicat de travailleurs et travailleuses de Canam Ponts — CSN

Réunis en assemblée générale le 11 novembre dernier, les travailleurs de Groupe Canam inc. ont entériné l’entente de principe intervenue entre les parties dans une proportion de 75 %. Une première négociation qui s’est déroulée dans le respect des intervenants.

Cette convention collective, d’une durée de trois ans, reconnaît l’apport du syndicat en tant que vis-à-vis de l’employeur dans les relations de travail par la création d’une banque d’heures de libérations syndicales payées par l’employeur et la création d’un comité de relation de travail qui est habilité à discuter, à prévenir et à régler tout problème.

Au niveau des clauses non pécuniaires, les préoccupations syndicales ont été entendues : respect de l’ancienneté lors des mouvements de main d’œuvre, garantie d’un pourcentage de salariés dans les échelons supérieurs, choix de vacances équitable pour tous les salariés.

Au niveau des clauses à incidence monétaire, la convention collective bonifie notamment : les vacances annuelles, améliore le paiement des heures supplémentaires, garanti le maintien d’une assurance collective et d’un régime enregistré de retraite pouvant atteindre 3,5 % du salaire pour la durée de la convention collective et octroie des augmentations salariales d’une moyenne de 2 % pour 2017, 2018 et 2019 pour atteindre un salaire moyen de 25 $ l’heure.

Nouvelle convention collective pour les cols blancs de la mine Niobec

Nouvelle convention collective pour les cols blancs de la mine Niobec

Le 20 novembre, réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des employé-es cols blancs de la Mine Niobec – CSN ont entériné leur nouvelle convention collective de travail.  D’une durée de 4 ans, cette convention prévoit des majorations salariales de 9,75 % ainsi qu’un montant forfaitaire de 3000 $ à la signature.  Le président du syndicat, Jacques Mallette, se réjouit aussi du règlement de plusieurs griefs, dont certains ont corrigé des inéquités dans l’application de la convention pendant l’arrêt de production de l’été 2017, pendant le conflit de travail de l’autre unité syndicale.  Il tient à remercier les membres du comité de négociation, leur conseiller syndical Éric Dubois ainsi que l’ensemble des membres du syndicat pour leur implication active dans le processus de négociation. Bravo et bonne convention aux salarié-es cols blancs de la Mine Niobec!