7 Nov, 2017 | Forêt et scierie
Quelque 350 travailleuses et travailleurs de la sylviculture au Québec entameront prochainement une quatrième ronde de négociations coordonnées. Au nombre de leurs priorités, notons un partage plus juste de la richesse générée par leur travail indispensable et des mesures pour assurer l’application pleine et entière des droits des travailleurs en santé et sécurité au travail. Les conventions collectives viendront à échéance le 31 décembre prochain. Les travailleurs recherchent une entente de trois ans.
Ce sont ces travailleuses et ces travailleurs qui voient à entretenir et à régénérer les forêts du Québec afin d’assurer la pérennité de la ressource. Leur travail est essentiel tant sur le plan de la protection de l’environnement que pour assurer à l’industrie forestière un approvisionnement à long terme. Les contrats de reboisement et d’entretien sont financés à plus de 80 % par le gouvernement du Québec. Les entreprises sont en bonne santé financière. En plus des subventions, elles tirent des revenus d’autres activités forestières qui reposent sur la régénération de la ressource dont les sylviculteurs sont les garants.
Le cœur dans la forêt
« C’est par passion que nous faisons ce travail. C’est extrêmement exigeant physiquement et nous considérons qu’il mérite une juste reconnaissance, explique le président du Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN), René Martel. Nous réclamons une augmentation de la masse salariale de 4 % par année, à être investie en salaires ou pour toute autre compensation que les parties négocieront localement. » Rappelons que les travailleuses et travailleurs sylvicoles n’ont pas un salaire horaire, mais une rémunération à forfait. Ils doivent assumer eux-mêmes les frais liés à leur travail, non seulement le coût de transport, mais également l’acquisition de leurs outils de travail : une débroussailleuse représente un investissement allant jusqu’à 1500 dollars.
En outre, le SNS–CSN entend bien voir à l’application des lois et règlements relatifs à la santé-sécurité. Par exemple, actuellement, à cause du mode de rémunération, un travailleur qui exerce son droit de refus à cause d’un danger imminent ne sera pas payé. « On ne peut pas accepter que des dispositions importantes de protection et de prévention pensées pour toutes les travailleuses et les travailleurs ne soit pas appliquées en forêt parce qu’on a peur d’être pénalisé financièrement. Cela doit changer », poursuit le trésorier de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), Michel Tétreault.
« La CSN se déploiera à tous les niveaux afin de soutenir les travailleuses et les travailleurs de la sylviculture dans l’atteinte de leurs objectifs, assure la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre. Ils sont loin d’être seuls, nous serons toutes et tous à leurs côtés ! C’est un secteur économique important pour les régions du Québec, notamment au Bas-Saint-Laurent, et la meilleure façon d’en assurer les retombées maximales, c’est de s’assurer que les sylviculteurs reçoivent leur juste part pour le travail accompli ».
Négociations
Le SNS–CSN procédera au dépôt de son projet de négociation auprès des huit entreprises pour lesquelles il est accrédité au cours des prochaines semaines. Il représente les travailleuses et travailleurs sylvicoles en Gaspésie, sur la Côte-Nord, au Bas-Saint-Laurent, au Saguenay–Lac-Saint-Jean ainsi qu’en Mauricie.
À propos
Le Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN) est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), qui regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs du secteur manufacturier et forestier. Il est également affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), comptant quelque 300 000 salarié-es de tous les secteurs d’activités, partout au Québec.
3 Nov, 2017 | Forêt et scierie
La Fédération de l’industrie manufacturière–CSN (FIM–CSN) considère que l’annonce de la baisse des tarifs douaniers imposés par le département américain du Commerce demeure nettement insuffisante.
« Alors que certaines entreprises canadiennes voient leurs tarifs douaniers réduits, plusieurs autres font face à une augmentation de ceux-ci. Or, pour nous, peu importe le niveau de ces droits imposés unilatéralement à la frontière, ce sont des travailleurs et des travailleuses qui doivent vivre avec l’insécurité que ce conflit cause dans l’industrie du bois d’œuvre canadien. En ce sens, nous réitérons notre revendication qui vise l’annulation totale de ces droits punitifs », de dénoncer Louis Bégin, vice-président de la santé, de la sécurité et de l’environnement à la FIM–CSN.
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) lutte pour améliorer les conditions de travail et de vie de ses membres et pour développer des emplois de qualité. Elle est très active sur le plan de la prévention en santé et sécurité du travail et de la formation. Elle rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. La FIM–CSN est bien outillée pour représenter l’ensemble de ses secteurs d’activités.
2 Nov, 2017 | Chimique - plastique - caoutchouc
Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des salarié(e)s de General Dynamics produits de défense et systèmes tactiques – Canada (CSN) – Usine de St-Augustin, ont adopté à 81%, dimanche matin, l’entente de principe intervenue jeudi en fin de journée entre leur syndicat et la partie patronale.

Vincent Bussières, président du syndicat (photo du CCQCA)
« Nous sommes très satisfaits d’avoir mené cette négociation sans avoir eu besoin de faire de moyens de pression. L’entente de principe conclue comporte plusieurs gains pour nos membres et c’est pourquoi nous l’avons recommandée à l’assemblée générale », a déclaré Vincent Bussières, le président du syndicat.
Résumé de l’entente
La convention collective, d’une durée de 3 ans, prévoit des augmentations de salaire de 2,75 % par année. Plusieurs améliorations sont également dignes de mention, notamment l’introduction d’un jour de congé supplémentaire après 10 ans et 25 ans d’ancienneté, la réintroduction du congé autofinancé et l’augmentation du temps de libération syndicale. L’entente prévoit également le financement de 15 primes pour des départs à la retraite ainsi que plusieurs améliorations dans les clauses normatives.
30 Oct, 2017 | Chimique - plastique - caoutchouc
Dans le cadre de la semaine de santé-sécurité au travail, le syndicat de Sico Longueuil a organisé une activité à laquelle les membres des deux sections du syndicat (entrepôt de Saint-Hubert et bureau de Longueuil) ont participé avec enthousiasme. Les cartons « VOIR LOIN, VISER LA PRÉVENTION » pour recueillir des commentaires, suggestions de prévention ou pour féliciter l’application de mesures prises ou mise en place ont aussi été utilisées comme coupons de tirage. Les salariés devaient y inscrire leur nom en plus de leurs commentaires. Nous avons procédé au tirage de deux trousses de premiers soins de luxe achetées à la boutique de la Croix-Rouge.
Normand Dubé, président du syndicat, dit que la participation des salarié-es de la section bureau a dépassé celle des salariés de l’entrepôt, mais pour le syndicat, il s’agit d’une source d’information de très grande valeur et la compilation des commentaires recueillis lors de l’activité a été analysée et partagée avec les responsables du syndicat et l’employeur.
Avec une participation générale de 80 %, le président peut dire avec fierté que l’activité fut un succès et que cette banque d’informations improvisée donne une lecture plus précise de la vision des membres en matière de prévention et de santé-sécurité. Le comité exécutif est fier de la participation des tous les membres et prévoit que, suite au succès obtenu, il y aura récidive de ce genre d’activité. En annonçant que le syndicat va récidiver, c’est notre façon de « VOIR PLUS LOIN QUE NOTRE QUOTIDIEN ».

La gagnante du secteur bureau, Mariela Lopez, avec son délégué Patrick Lavallée
24 Oct, 2017 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Le 28 avril dernier, les travailleuses et travailleurs de Béton 640 à Terrebonne ont accepté dans une proportion de 100 % les termes de leur première convention collective.
Il aura fallu 6 rencontres de négociation, pour que les parties en arrivent à s’entendre.
Au final, la convention collective d’une durée de trois ans prévoit des augmentations totales et rétroactives des salaires de l’ordre de 10 %, incluant 4,25 % la première année. En plus de ce gain monétaire important, les syndiqués auront dorénavant accès à un Régime enregistré d’épargne retraite pour lequel l’employeur contribuera à la hauteur de 0,95 $ pour chaque heure travaillée pour la durée totale de la convention collective.
L’employeur s’engage de plus à assumer 50 % du coût total de la facture du régime d’assurance collective, à verser une prime de 0,85 $ pour les heures travaillées de soir et de nuit, ainsi qu’à assurer le paiement du temps requis à l’inspection quotidienne et obligatoire des véhicules des chauffeurs ainsi que le temps de lavage des véhicules lorsque requis par l’employeur. Finalement, les heures travaillées chaque jour au-delà de 10 heures par jour seront rémunérées à taux et demi et les heures travaillées le dimanche, elles, seront rémunérées à taux double.
« Au terme de ce processus de négociation, notre décision de former un syndicat et de devenir membre de la CSN aura été gagnante. La négociation aura permis d’améliorer significativement nos conditions de travail et d’atteindre les objectifs visés. Nos membres sont fiers du règlement, et notre solidarité aura été un élément déterminant dans cette négociation », précise Jean-François Chevalier, vice-président du syndicat.