12 Oct, 2017 | Usine de pâtes et papiers
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) est grandement préoccupée par l’effet catastrophique qu’aura l’imposition en 2018 de droits compensateurs et antidumping à 18 usines de papier journal au Canada, dont 10 au Québec.
Rappelons que le 9 août dernier, Norpac, un producteur américain de papier journal dans l’État de Washington, a déposé une plainte au ministère américain du Commerce (DOC) selon laquelle l’industrie canadienne bénéficie de subventions. D’après Norpac, il s’agit là de concurrence déloyale qui permet au Canada de vendre son papier journal très bas aux États-Unis.
Pour Mathieu Lafleur, la nouvelle imposition est toute aussi inquiétante pour l’industrie forestière québécoise que les droits imposés à l’industrie du bois d’œuvre et au papier surcalandré. « La nouvelle plainte qui porte cette fois non pas sur le bois d’œuvre mais sur le papier journal constitue une attaque supplémentaire qui doit être fermement dénoncée, tout comme les nouveaux droits compensatoires imposés par les États-Unis, qui sont complètement déraisonnables et insensés », affirme le président de la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN), Mathieu Lafleur.
Dans cette optique, l’annonce du gouvernement sur l’élargissement du mandat de négociation donné à Raymond Chrétien pour ajouter le papier journal aux discussions sur le bois d’œuvre et le papier surcalandré est pour Mathieu Lafleur une bonne nouvelle. « La tendance que prend le ministère américain du Commerce d’imposer rapidement des droits, et ce à chaque fois qu’il y a une plainte, n’annonce rien de bon et doit absolument être soulevée par le gouvernement canadien dans ses discussions actuelles avec son homologue américain », poursuit-il.
« L’industrie du papier est fragilisée par la transformation des moyens de communication et par les changements technologiques. Nous devons continuer à défendre et à promouvoir le secteur de bois et du papier au Québec et faire front commun pour se prémunir contre les offensives irresponsables des américains à notre endroit. On ne peut plus tolérer ça. Québec et Ottawa doivent également investir les ressources nécessaires pour le développement de nouveaux créneaux de production. On ne pourra pas passer à côté », conclut le président de la FIM-CSN.
12 Oct, 2017 | Forêt et scierie, Usine de pâtes et papiers
Le président de la Fédération de l’industrie manufacturière — CSN, Mathieu Lafleur, ainsi que le coordonnateur des services de la fédération, Stéphane Côté, participent à la 8e assemblée générale de Forest Stewardship Council (FSC) International qui se déroule du 8 au 13 octobre, à Vancouver.
Cette assemblée, qui réunit les 1000 membres de FSC à travers le monde, s’inscrit dans un contexte où la conjoncture politique et économique aux États-Unis met à mal le secteur du bois et bafoue, à travers le monde, les droits des travailleuses et travailleurs de ce secteur. Cette assemblée souhaite recadrer la mission de FSC au niveau international et faciliter l’accès et le maintien de cette norme dans les entreprises forestières ainsi que dans l’ensemble de la chaine d’approvisionnement.
FSC, qui a comme mission de promouvoir une gestion environnementale appropriée, socialement bénéfique et économiquement viable des forêts du monde, a abordé plusieurs thématiques au cours de la semaine pour arrimer l’ensemble des propositions qui devront être débattues en assemblée générale les 12 et 13 octobre. Plusieurs problématiques sont reliées à l’application et au maintien de la norme FSC dans les entreprises québécoises.
Au sortir de cette assemblée, FSC ainsi que ses membres seront à pied d’œuvre pour influencer les changements qui doivent s’opérer à l’interne de l’organisation, mais également sur l’application des recommandations et des résolutions pour préserver les droits des travailleurs en lien avec la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT).
La FIM a non seulement son droit de parole et d’influence, mais grâce aux contacts et aux liens entre la fédération et l’organisation internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB-BWI), elle est en mesure de mieux défendre les intérêts des travailleurs de ce secteur.
Pour Mathieu Lafleur, « la norme FSC, qui est un standard reconnu à travers le monde, doit aussi montrer qu’elle peut être bénéfique pour la société en incorporant le respect des droits des travailleurs dans sa norme. Il est essentiel que celle-ci soit non seulement moins contraignante au niveau des certifications auprès des entreprises et des entrepreneurs dans la chaine d’approvisionnement, mais doit aussi respecter les travailleuses et les travailleurs dans leur possibilité de s’organiser en syndicat et de mettre des normes minimales sociales. »
Les participants de la chambre sociale à l’assemblée générale de FSC sont prêts à démontrer à FSC qu’il existe des irrégularités et des problématiques avec cette norme et qu’elle doit être bonifiée pour se conformer à sa mission. « Au Québec, nous sommes peut-être plus avancés qu’ailleurs, mais nous ne devons pas abaisser notre niveau pour nous ramener au seuil des autres pays », poursuit-il.
Les mesures de redressement de la norme proposées par les organisations syndicales et sociales pourraient ne pas être adoptées cette semaine par l’ensemble des chambres (environnementales et économiques). « Si certaines règles ne sont pas changées cette semaine, dont certaines sur la gouvernance de FSC et sur le respect de toutes les travailleuses et tous les travailleurs, nous avons bien l’intention de poursuivre cet aspect de la lutte avec nos alliés afin d’améliorer cette situation », conclut le président de la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN).
3 Oct, 2017 | Automobiles
Les travailleuses et travailleurs de trois garages de l’Estrie, affiliés à la CSN, ont signé une nouvelle convention collective de cinq ans plus que satisfaisante.
Les travailleuses et travailleurs de Dion automobiles, Val Estrie et N-V Cloutier ont entériné cette entente dans une proportion de 97 %. Le nouveau contrat de travail comporte beaucoup d’avantages au plan normatif. Pour n’en nommer que quelques-uns : le renforcement des clauses relatives à l’assignation temporaire, l’amélioration du programme de formation et l’aménagement de l’horaire de la semaine de travail.
Au plan monétaire, des gains majeurs : l’entente prévoit des augmentations de l’assiette monétaire de 11,6 % sur cinq ans, dont la majoration de la part de l’employeur dans le régime de retraite, la bonification de la prime d’outils et l’obtention d’une sixième semaine de vacances.
Les augmentations de salaire sont de l’ordre de 2 % les 1er septembre 2017, 2018, 2019 et de 2,3 % les 1er septembre 2020 et 2021. Seulement six séances de négociation ont été nécessaires pour en arriver à cette entente.
« Cette entente démontre que les négociations avec les syndicats de la CSN peuvent se conclure rapidement lorsque l’employeur a une attitude d’ouverture à la table de négociation, déclare Claude Bernier, président du Syndicat du secteur automobile de l’Estrie. Un nouveau groupe, soit les travailleurs de Toyota Sherbrooke, s’est joint à notre syndicat. Nous sommes donc à négocier un nouveau contrat de travail pour celui-ci et nous espérons grandement que nous connaîtrons la même issue », conclut monsieur Bernier.
Le Syndicat du secteur automobile de l’Estrie-CSN compte près de 95 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux de l’Estrie, à la Fédération de l’industrie manufacturière – CSN (FIM-CSN) et au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie-CSN (CCSNE-CSN).
24 Sep, 2017 | Forêt et scierie
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) appuie ses syndicats qui accompagneront les représentants de Produits forestiers Résolu (PFR) lors d’une rencontre qui se déroulera lundi avec les élus fédéraux afin de les sensibiliser aux enjeux régionaux des usines dédiées à l’exploitation forestière au Québec.
« Nous sommes heureux que des représentants de nos syndicats locaux participent à cette rencontre, a commenté le président de la FIM–CSN, Mathieu Lafleur. Cette discussion avec des responsables politiques à Ottawa vise en grande partie à les alimenter sur la réalité des régions afin qu’ils aient des faits et des arguments concrets dans la négociation en cours avec les États-Unis sur l’exploitation forestière, et notamment sur le bois d’œuvre. C’est notre façon de participer à cet enjeu de taille pour tous les travailleuses et travailleurs concernés par l’industrie exploitant la ressource forestière au Québec. »
À de nombreuses reprises au cours de la dernière année la FIM–CSN et la CSN ont rappelé l’importance d’unir toutes les forces qui gravitent autour de l’industrie forestière dans l’adoption d’un plan de soutien à l’industrie forestière et à ses 60 000 travailleurs. « Ce n’est qu’en se coordonnant que nos revendications communes pourront être portées par le gouvernement canadien. Il faut absolument se serrer les coudes afin de protéger les emplois du Québec », a ajouté Mathieu Lafleur.
Celui-ci rappelle d’ailleurs que la FIM–CSN, en collaboration avec les conseils centraux régionaux de la CSN, entend bien poursuivre ses représentations auprès des députés et des responsables politiques régionaux afin que les décideurs de tous les paliers comprennent bien les préoccupations des travailleuses et des travailleurs, qui sont semblables à bien des égards.
Il insiste par ailleurs sur l’importance de développer de nouveaux créneaux dans l’utilisation des matières ligneuse pour les pâtes et papiers et le bois d’œuvre. « On rappelle aux gouvernements du Québec et du Canada qu’il est nécessaire de continuer à investir des sommes dans la recherche et le développement afin d’aider ce secteur névralgique de l’économie à se renouveler dans un cadre tarifaire moins restrictif, soit par la création de produits à valeur ajoutée non régis par la taxation américaine ou encore par d’autres initiatives d’innovation ou de modernisation. Les gouvernements doivent aussi soutenir les entreprises en ce sens et les inciter à faire de même. On n’a pas le choix d’y voir, sans quoi on ne parviendra pas à maintenir la tête hors de l’eau », conclut-il.
22 Sep, 2017 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Le 21 septembre 2017, réunis en assemblée générale, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Unibéton – CSN a présenté à ses membres l’entente de principe intervenue le 14 septembre 2017 avec leur employeur.
L’entente qui comporte, entre autres des gains importants au niveau des clauses non salariales ainsi que des gains plus que remarquables au niveau du salaire, a été entérinée avec un vote de 85 %.
Les assurances collectives étaient un enjeu majeur pour le syndicat. Bien qu’une augmentation des primes de 28 % a été annoncée pendant la négociation, le syndicat a réussi à obtenir un plafond maximum de la prime payée par les travailleuses et travailleurs en renversant la si situation où s’était l’employeur qui bénéficiait de ce plafond. Cette instauration a permis une diminution très importante des primes payées par les membres du syndicat, et ce malgré l’augmentation prévue.
La durée du nouveau contrat de travail est de cinq ans.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Unibéton – CSN représente les travailleuses et travailleurs de Laval, Montréal et LaPrairie. C’était la deuxième négociation de ce syndicat depuis son arrivée à la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN) en février 2012
Félicitations au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Unibéton – CSN!
