Nouvelle convention collective chez Inteplast

Nouvelle convention collective chez Inteplast

Les membres du comité de négociation du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Inteplast Sacs et Films – CSN ont procédé, le 27 mai 2019, à la ratification de leur nouvelle convention collective.

L’assemblée générale avait approuvé l’entente de principe le 16 avril dernier.

Nous rappelons que cette nouvelle convention collective, qui est d’une durée de 5 ans comprend :

  • Des augmentations salariales de 2,2% par année;
  • Un boni de 500 $ à la signature;
  • Une prime de formateur;
  • Une bonification du régime de retraite;
  • L’amélioration de la prime de nuit.

En plus de baliser de façon claire et équitable la situation des salarié-es à temps partiel après douze mois de services.

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Inteplast Sacs et Films – CSN représente environ 56 salariés. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN), au Conseil central de Lanaudière (CSN) et, bien sûr, à la Confédération des syndicats nationaux.

Sur la photo (de gauche à droite) :Marc Desalliers, membre du comité de négociation du syndicat; Steve Majeau, président du syndicat; Dominic Éthier, agent de grief du syndicat; Léo Soulière, membre du comité de négociation du syndicat.

 

Près de 200 pertes d’emploi à l’usine Velan à Montréal

Près de 200 pertes d’emploi à l’usine Velan à Montréal

Extrait du site internet de la CSN


La CSN déplore fortement la nouvelle vague d’abolition de postes et la délocalisation vers l’Inde et les États-Unis des opérations de l’usine montréalaise de l’entreprise Velan, chef de file international en matière de valves industrielles. Après la perte nette de 130 emplois annoncée par la compagnie québécoise en janvier dernier, la direction vient d’annoncer à ses travailleuses et ses travailleurs qu’elle procédera à la suppression de 65 postes supplémentaires.

Alors que Velan employait plus de 400 personnes dans ses usines montréalaises en 2015, il ne restera plus que 80 salariés dans 18 mois. La CSN est également consternée d’apprendre que 66 % des machineries seront déménagées vers l’Inde à compter de juin prochain, selon les projets de la direction.

La centrale syndicale rappelle qu’en 2008, Velan avait bénéficié d’un prêt sans intérêt de 6 M$ de la part d’Investissement Québec afin de moderniser ses différentes unités de production à Montréal.

« Troublant. C’est extrêmement troublant, affirme Jacques Létourneau, président de la CSN. Velan, un fleuron québécois, jette 200 familles à la rue afin de satisfaire l’appétit vorace de ses actionnaires, alors que la compagnie annonçait en janvier dernier une amélioration sur le plan de la productivité. »

C’était la consternation lors de l’assemblée générale du Syndicat national des employés de Velan. « Alors que nos membres n’étaient pas encore remis des annonces de janvier dernier, voilà que la direction annonce une nouvelle vague de compressions. Même les employés qui ne sont pas touchés présentement sont excessivement inquiets pour les mois à venir », souligne le président du syndicat, Dyan Dhanesar.

« Si le premier ministre veut créer des emplois à 25 $ ou 30 $ l’heure, encore faut-il trouver le moyen de conserver ceux que nous avons, comme c’est le cas à Velan, de poursuivre Jacques Létourneau. Encore une fois, nous demandons à François Legault de convoquer les organisations patronales et syndicales afin que nous puissions soulever correctement la nécessité de responsabiliser les entreprises installées au Québec sur les enjeux de l’emploi, du développement économique et de l’essor du Québec. »

Pour le président de la CSN, il est totalement aberrant de constater qu’une compagnie qui a grandi au Québec et qui a bénéficié de financement public puisse tout simplement, du jour au lendemain, plier bagage et aller s’installer en Inde. « Les compagnies établies au Québec jouissent de subventions gouvernementales et de crédits d’impôt très avantageux. Nous ne pouvons accepter de voir des fleurons de l’économie québécoise quitter notre territoire. Nous ne pouvons nous résoudre à cautionner la fuite de nos emplois au gré des marchés boursiers », de conclure le président de la CSN.

Les membres de Velan

COMMÉMORATION DES TRAVAILLEUSES ET DES TRAVAILLEURS MORTS OU BLESSÉS AU TRAVAIL

COMMÉMORATION DES TRAVAILLEUSES ET DES TRAVAILLEURS MORTS OU BLESSÉS AU TRAVAIL

Extrait du site internet de la CSN


226 décès liés au travail en 2018

Les statistiques dévoilées par la CNESST nous rappellent, une fois de plus, l’ampleur du travail qu’il reste à accomplir en matière de prévention.

Cette année encore, la CSN soulignera la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail. Exceptionnellement, le 28 avril étant un dimanche, une minute de silence sera observée le lundi 29 avril à 10 h afin de rendre hommage aux victimes.

Des chiffres alarmants
Les statistiques dévoilées par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) nous rappellent, une fois de plus, l’ampleur du travail qu’il reste à accomplir en matière de prévention. « Les chiffres de cette année donnent froid dans le dos et nous sommes consternés d’apprendre qu’encore aujourd’hui, tant de travailleuses et travailleurs perdent la vie dans leur milieu de travail. Pour l’année 2018, on parle de 62 décès à la suite d’un accident et 164 décès à la suite d’une maladie professionnelle, c’est tout simplement inacceptable et nous réitérons qu’il y a urgence d’agir pour mettre fin à cette déplorable situation », affirme Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

Le gouvernement doit agir
La CSN le martèle depuis des années, il faut absolument revoir l’application de la Loi sur la santé et la sécurité du travail puisque, à l’heure actuelle, les mécanismes de prévention prévus dans cette loi ne s’appliquent qu’à environ 20 % des travailleuses et travailleurs du Québec. « Notre message est clair, le mouvement syndical continuera de faire sa part, mais il revient au gouvernement de procéder aux modifications législatives nécessaires, et ce, afin d’élargir l’application de la loi et d’assurer ainsi une couverture adéquate à l’ensemble de la population. Nous avons une responsabilité collective en ce sens et il est grand temps pour nos décideurs d’agir en conséquence », conclut Jean Lacharité.

Une nouvelle convention pour le STT de Inteplast Sacs et Films – CSN

Une nouvelle convention pour le STT de Inteplast Sacs et Films – CSN

Les membres du STT DE INTEPLAST SACS ET FILMS – CSN ont adopté à 80 % l’entente de principe ratifiant la convention collective qui leur était présentée hier en assemblée générale. La nouvelle convention collective est d’une durée de 5 ans.

En plus de venir baliser de façon claire et équitable la situation des salariés à temps partiel après douze mois de services, la nouvelle convention collective amène des gains significatifs pour les travailleurs, notamment la bonification du régime de retraite, l’amélioration d’une prime de nuit et d’une prime de formateur, ainsi que des augmentations salariales de 2,2 % par année pour une durée de 5 ans, en plus d’un boni de 500.00 $. L’employeur a accepté approximativement 80 % des demandes normatives du syndicat.

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Inteplast Sacs et Films – CSN représente environ 56 salariés. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN), au Conseil central de Lanaudière (CSN) et, bien sûr, à la Confédération des syndicats nationaux.

Le syndicat accepte l’entente de principe à 67 %

Le syndicat accepte l’entente de principe à 67 %

 

 

 

 

 

Négociation chez Rio Tinto, Fer et Titane

Le syndicat accepte l’entente de principe à 67 %

 

Sorel-Tracy, le 8 avril 2019 – À l’issue d’un vote secret tenu ce lundi 8 avril, les membres du Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN ont accepté à 67 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 30 mars dernier.

 

« D’une durée de cinq ans, notre nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les deux premières années et de 2 % pour les trois dernières, pour un total cumulatif de près de 12,6 %. Nous avons reconduit le programme de protection de nos emplois et nous avons maintenu le statu quo au niveau de la sous-traitance, en plus de mieux l’encadrer. Nous avons également obtenu une augmentation substantielle de la banque de nos libérations syndicales qui atteint désormais 600 heures, faisant passer le montant alloué par l’employeur de 2000 $ à près de 32 000 $, ce qui nous permettra, entre autres, une plus grande présence sur le terrain, de préciser Alexandre Poirier, président du syndicat. En plus de l’augmentation du nombre de représentants du syndicat pouvant être libérés en même temps, chaque salarié-e touchera un bonus de 3500 $ à la signature du nouveau contrat de travail. »

 

« Au nom de la FIM, je désire féliciter les comités de négociation et de mobilisation. En très peu de temps, mais avec la force et la détermination nécessaires, les membres ont atteint leurs objectifs de négociation et le résultat du vote d’aujourd’hui sur l’entente de principe obtenue nous démontre que c’est à la satisfaction de la majorité des membres du syndicat », de souligner André Miousse, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

 

« Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) ne peut que se réjouir du résultat de cette négociation. En très peu de temps, le syndicat a réussi à obtenir une entente à la hauteur des attentes de ses membres. Nous sommes fiers de l’appui que nous avons fourni pour la mener à bon terme. Il s’agit là d’une belle démonstration de l’efficacité de la solidarité régionale qui nous anime », de conclure Annette Herbeuval, présidente du CCM–CSN.

 

Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 850 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto, Fer et Titane à Sorel-Tracy.

 

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

 

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

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Renseignements :

Martin Petit, conseiller aux communications

martin.petit@csn.qc.ca

514 894-1326