Assemblée générale de chlore Alcali de Beauharnois

Les membres du Syndicat des travailleurs de chlore Alcali de Beauharnois étaient réunis en assemblée générale annuelle (virtuelle) le 11 mai 2021.

En plus d’adopter les rapports de vérification et les états financiers pour les années 2020 et 2021, les membres du syndicat se sont prononcés sur une lettre d’entente bonifiant la convention collective (prime de quart de travail) ainsi que sur la création d’un fonds de solidarité pour aider les syndicats en conflit.

Finalement, le syndicat a enclenché son processus d’élection. Les postes suivants ont été pourvus à l’assemblée générale :

  • Président : Jean-François Lafleur
  • Vice-Président : Hakim Lemgendez
  • Trésorier : Patrick Noël
  • Secrétaire : Jonathan Faubert
  • Membre du comité de surveillance : Éric De Repentigny et Gino Lemoine
  • Représentant à la prévention : Sylvain Houde
  • Délégué SST : David Santerre et Thomas Santerre
  • Membre du comité de grief : Martin Tremblay

La FIM félicite les nouveaux élus et leur souhait un bon mandat.

Le syndicat des travailleurs de chlore Alcali de Beauharnois représente environ 60 salariés. Leur employeur, qui produit notamment du chlore et de la soude caustique, se trouve dans la région de Beauharnois en Montérégie.

Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), au Conseil central de la Montérégie (CCM-CSN) et, bien sûr, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Fermeture de SICO : une triste journée pour l’emploi québécois

Fermeture de SICO : une triste journée pour l’emploi québécois

La FIM et la CSN déplore la décision de PPG, qui a fait l’acquisition de SICO en 2012, de fermer son usine de production de Beauport et son entrepôt de Longueuil afin de délocaliser sa production en Ontario. Au total, environ 150 personnes perdront leur emploi à la suite de cette décision.

 « Encore une fois, nous sommes témoins d’une compagnie qui préfère engranger les profits pour ses actionnaires plutôt que de se soucier de la vie des travailleuses et des travailleurs qui ont fait la renommée de ce fleuron québécois, dénonce Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN). Une décision d’entreprise que nous dénonçons. Nous allons rapidement rencontrer les travailleuses et les travailleurs de l’entrepôt et de l’usine de production afin de leur apporter toute l’aide nécessaire pour traverser ces moments difficiles. »

Pour le président de la CSN, Jacques Létourneau, cette triste nouvelle s’ajoute à une série d’événements malheureux qui ont marqué les dernières semaines. « Après Lowe’s qui ferme une trentaine de magasins RONA, après Bombardier qui supprime 2500 emplois au Québec, voilà SICO qui transfère sa production en Ontario. Décidément, les nouvelles au sujet de l’emploi québécois nous dépriment jour après jour. Il serait temps que François Legault, qui a mis de l’avant un programme de nationalisme économique au cours de la dernière campagne électorale, assume les responsabilités pour lesquelles il a été élu et défende l’emploi au Québec. »

Négociations à OldCastle Solutions Enclosure – Une première convention collective CSN adoptée à 92%

Négociations à OldCastle Solutions Enclosure – Une première convention collective CSN adoptée à 92%

Réunis en assemblée générale le vendredi 22 juin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’OldCastle Solutions Enclosure – CSN ont adopté leur entente de principe à 92 %. Pour les travailleuses et travailleurs, il s’agit d’une première convention collective avec la CSN, le syndicat étant auparavant affilié à FTQ-métallo local 7625.

« Nous sommes très heureux de ce dénouement, explique Dominic Dansereau, membre de l’exécutif du syndicat. La négociation s’est échelonnée sur plus d’un an et a été assez ardue. On devait pratiquement réécrire la convention au complet, il y avait beaucoup de clauses contradictoires. Mais aujourd’hui, c’est derrière nous, on repart à neuf, du côté de nos conditions de travail, tout comme du côté des relations avec l’employeur. Nous avons fait des gains importants, dont l’inclusion des horaires de travail à la convention collective et une ouverture à la modification des jours de travail du quart de nuit. On va enfin avoir une stabilité dans nos horaires de travail, ce qui aidera beaucoup la conciliation famille-travail-études. Ce n’est pas des blagues, avant que la CSN n’arrive, nous n’avions pas d’horaire de travail, on pouvait être appelés à travailler autant de jour que de nuit. C’est grâce à l’incroyable soutien de nos membres et de la CSN qui nous ont appuyés durant toute cette négociation que nous avons pu en arriver à un si beau résultat. »

Les avancées sont nombreuses dans cette nouvelle convention CSN. Parmi elles, on retrouve l’inclusion d’une clause permettant aux travailleuses et travailleurs le souhaitant de prendre une retraite progressive, l’accès à l’affichage et l’attribution de postes pour tous les membres, ainsi que la possibilité pour les membres de consulter une copie de leur dossier disciplinaire. Pour ce qui est des relations entre le syndicat et l’employeur, la nouvelle clause du comité de santé-sécurité au travail (SST) assure la primauté de ce comité sur tout autre projet ou comité ayant pour objet la SST. De plus, un comité de relations de travail est maintenant conventionné et des rencontres sont prévues tous les mois afin de discuter des problèmes concernant le milieu de travail. Finalement, la nouvelle convention prévoit une augmentation salariale.

« On ne mâchera pas nos mots, il était plus que temps qu’on passe à la CSN. L’approche de la confédération, qui donne une plus grande autonomie au syndicat local, tout en nous fournissant les ressources nécessaires pour nous appuyer dans notre négociation nous a permis d’obtenir des gains concrets et très bénéfiques pour les membres. On a pu organiser notre mobilisation, participer à la création de notre projet de convention collective, jouer un rôle réel dans la négociation, et j’en passe. Ça fait toute une différence quand l’employeur voit que ce sont toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui prennent part à l’action syndicale, ça change la dynamique. À titre d’exemple, pour certains membres, ça faisait plus de trente ans qu’ils étaient syndiqués et ils se faisaient encore déplacer d’un quart de travail à l’autre sans préavis, à la guise de l’employeur. C’était totalement inacceptable. Mais voilà, on fait le choix de la CSN et on obtient un gain formidable sur cet enjeu qu’on réclame depuis longtemps. Ça n’a pas été facile, mais on l’a eu. C’est tout un changement, toute une victoire », conclut Serge Lachance, président du syndicat.

NÉGOCIATIONS CHEZ KRONOS CANADA INC. – 260 syndiqué-es unanimes en faveur de la grève générale illimitée

NÉGOCIATIONS CHEZ KRONOS CANADA INC. – 260 syndiqué-es unanimes en faveur de la grève générale illimitée

Après 12 séances de négociation jugées totalement infructueuses en vue du renouvellement de leur contrat de travail, les 260 syndiqué-es de Kronos Canada ont voté à l’unanimité pour le recours à la grève générale illimitée au moment jugé opportun, lors d’une assemblée générale tenue le 14 juin à Verchères. Ayant en mémoire le lock-out de 2013 qui les avaient jetés à la rue durant six mois, les syndiqué-es ont décidé cette fois-ci de mettre toute la pression nécessaire pour contrer de nombreux reculs dans leurs conditions de travail. Le blitz de négociation qui s’amorce aujourd’hui jusqu’au 22 juin risque donc d’être décisif pour la suite des choses.

« Avec un vote aussi fort en faveur de la grève générale illimitée, les travailleuses et travailleurs nous ont clairement donné le mandat de ne plus jamais subir l’affront de 2013 quand l’employeur nous a mis à la rue sans raison. Non seulement on veut battre les reculs patronaux inadmissibles, mais on veut surtout améliorer significativement nos conditions de travail. L’employeur a donc tout intérêt à changer le ton et le discours qu’il tient à la table des négociations. C’est ce qu’on va vérifier au cours des prochains jours », lance Martin Pelletier, président du Syndicat national des employé(e)s de Kronos Canada (CSN).

Parmi les reculs exigés par Kronos Canada inc. figurent des attaques au régime de retraite, aux statuts et à la stabilité des emplois, aux droits reliés au respect de l’ancienneté, aux horaires de travail, à la rémunération et à certains avantages sociaux tels que le boni de vacances, de même qu’à la liberté d’action syndicale. En outre, l’employeur veut conclure une convention collective à long terme sans aucune contrepartie.

Enfin, selon Martin Pelletier, « rien ne justifie autant de reculs. La conjoncture économique liée à la situation avantageuse du bioxyde de titane ainsi que la santé financière de Kronos Canada inc. sont très favorables et ne justifient aucunement que l’on accepte de saccager nos conditions de travail. C’est le message que l’on martèle depuis plusieurs semaines à l’employeur. Il va falloir qu’il comprenne rapidement qu’on est très déterminés ».

Conflit de travail à PPG Canada division Sico de Beauport –  Les travailleuses et travailleurs de Sico en grève générale illimitée

Conflit de travail à PPG Canada division Sico de Beauport – Les travailleuses et travailleurs de Sico en grève générale illimitée

En conflit de travail depuis le 12 mars 2018, les membres du Syndicat des employés de Sico inc. (FIM–CSN) ont augmenté leurs moyens de pression en déclenchant le 12 avril 218 une grève générale illimitée.

Depuis plusieurs semaines, les travailleuses et travailleurs de PPG Canada division Sico de Beauport sont sortis en grève sporadique, afin de faire avancer leur négociation qui stagne. Ces moyens ont culminé cette semaine avec l’application de trois jours de grève, soit du lundi 9 avril au mercredi 11 avril inclusivement. À leur retour ce jeudi 12 avril, les employé-es ont constaté que les cadres de l’entreprise ont effectué leurs tâches et expédié les produits finis en leur absence. Un appel à la médiation a été fait auprès du ministère du Travail et le médiateur Jean Nolin a été nommé au dossier. Le syndicat attend une confirmation pour une première date de médiation. N’ayant plus d’autres recours, les membres du syndicat ont décidé d’utiliser leur mandat de grève générale illimitée, voté plus tôt en mars. Ils souhaitent ainsi accélérer le processus de négociation avec l’employeur.

Faillite de Pharmetics 2011 – Encore sous le choc, les membres du syndicat expriment leur frustration

Faillite de Pharmetics 2011 – Encore sous le choc, les membres du syndicat expriment leur frustration

Au sortir de l’assemblée des créanciers tenue hier à Montréal, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Pharmetics (STTP–CSN) présents ont exprimé leur frustration en lien avec la fermeture sauvage de Pharmetics 2011, le 16 mars dernier.

« L’an dernier, l’employeur avait demandé au syndicat de négocier rapidement, en quelques heures seulement, des conditions visant à satisfaire le futur actionnaire, qui détenait déjà 80 % des parts selon les informations que nous détenions, actionnaire dont le nom ne pouvait être divulgué. Pour nous, ce fût une mission accomplie, de préciser Marcel Robert, président du STTP–CSN. Malgré nos efforts afin d’en arriver à une entente rapide, le président–directeur-général, monsieur Mario Ricci, nous annonçait en février des difficultés financières et la possibilité qu’il place l’entreprise sous la Loi sur la faillite ».

Le 16 mars dernier, après quelques heures de travail, les salarié-es ont appris leur mise à pied et la perte de leur emploi. Ils et elles ont dû quitter avec leurs effets personnels, sous le regard des gardiens de sécurité déployés dans le cadre de la fermeture.

« Ce fut un énorme choc, puisqu’une semaine avant la fermeture, il y avait encore espoir à la suite de la visite d’un nouvel investisseur potentiel. Ce n’est qu’hier, lors de l’assemblée des créanciers, que Mario Ricci nous a précisé qu’à la suite du décès de Barry Sherman, l’actionnaire qui détenait 80 % des parts de Pharmetics, la succession du défunt se désistait du projet d’investir dans notre entreprise, de déplorer monsieur Robert. Or, il faut se remémorer que les travailleuses et les travailleurs ont toujours été sensibles et ont toujours participé aux efforts lorsque des difficultés financières menaçaient leur emploi en acceptant des baisses salariales pour maintenir la rentabilité de l’entreprise. Et depuis avril 2017, le syndicat n’a jamais été approché pour trouver des avenues aux problèmes financiers qui ont mis un terme aux activités de l’entreprise. Après tous ces efforts, nous sommes frustrés d’en arriver là ».

Le STTP–CSN rassemble environ 120 salarié-es affiliés à la FIM qui rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.