12 Mai, 2022 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières, Non classé
Le 11 mai dernier, les membres du STTIM– CSN / Section Demix Agrégats Laval/montée Masson ont tenu un diner de solidarité en appui à leur comité de négociation pour montrer à leur employeur qu’il est temps de vraiment négocier.
Le syndicat, qui en est à sa première convention collective avec la CSN, tente d’obtenir les mêmes conditions de travail que les autres travailleurs de Demix qui œuvrent dans les autres carrières de l’employeur.
Pour l’instant, l’employeur refuse toujours d’accorder les mêmes avantages qu’aux autres travailleurs qui sont syndiqués avec la CSN.
De plus, le comité de négociation doit recevoir l’offre monétaire de Demix à la prochaine rencontre.
À en juger par ce que Demix refuse de concéder, on dirait qu’il n’est pas encore conscient qu’il y a une pénurie de mains d’œuvre présentement, et ce, même si 4 travailleurs ont déjà quitté le navire depuis le début de l’année.
Le comité de négociation est de retour à la table le 12 et le 17 mai prochain.
Solidarité à nos camarades du syndicat!
La section Demix Agrégats Laval/montée Masson du Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN (STTIM-CSN) représente environ une vingtaine de salariés. Leur employeur qui à l’aide de la force de travail des membres du syndicat exploite une carrière qui produit des produits de pierre (des agrégats) se trouve à Laval.
Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), au Conseil central du Montréal Métropolitaine (CCMM-CSN) et, bien sûr, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
6 Mai, 2022 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
À TOUS LES MÉDIAS
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Les travailleurs de la Mine Noranda entérinent leur nouveau contrat de travail
Rouyn-Noranda, le 6 mai 2022 – Réunis en assemblée générale hier, le 5 mai, les membres du Syndicat des travailleurs de la Mine Noranda (STMN-CSN) se sont prononcés à 83 % en faveur des termes de leur nouveau contrat de travail.
Les salariés syndiqués, affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), ont pris connaissance de l’entente de principe intervenue à la table de négociation lors de leur instance. D’une durée de trois ans, la nouvelle convention collective prévoit une hausse du salaire moyen de 8.84% ce qui représente 3.35$ de l’heure pour la durée du contrat. On note également d’autres gains monétaires, dont une augmentation de la prime de nuit et du bon de lunch. Certaines couvertures de l’assurance collective se verront aussi améliorées, entre autres, l’assurance invalidité court terme, les lunettes et autres services professionnels. Une bonification du régime de retraite est également prévue dans l’entente.
Les salariés enregistrent également des gains importants relativement au volet normatif de la convention collective. Ceux-ci concernent notamment un meilleur accès à la formation et des délais de transfert plus courts lors de l’obtention d’un poste. Une amélioration à la procédure de grief et d’arbitrage de même qu’un meilleur encadrement du temps supplémentaire sont au nombre des gains. Certains droits syndicaux se trouvent également bonifiés par ce nouveau contrat de travail, de même que l’accès aux congés sociaux.
Pour le président du syndicat, Stéphane Larente : « Nous sommes satisfaits des gains obtenus dans cette négociation, plus particulièrement sur la question des délais de transfert et de la formation. C’était pour nos membres des enjeux très importants. Nous tenons aussi à souligner la grande solidarité de ces derniers qui ne s’est jamais démentie jusqu’à la fin de cet important exercice qu’est la négociation pour le renouvellement de notre convention collective. Nous avons pu le constater par leur grande participation aux assemblées générales, de même que par les débats constructifs que nous y avons tenus. »
Après une première rencontre tenue le 15 décembre 2021 où les parties ont pu échanger sur leurs grandes priorités, la négociation proprement dite a débuté le 11 janvier 2022.
C’est le 20 avril dernier que les parties en sont arrivées à une entente de principe à la table, après plus de 20 jours de négociation.
« Nous croyons que le résultat du vote exprimé par nos membres démontre leur appréciation de ce nouveau contrat de travail. Sur l’ensemble de notre cahier de revendications, nous estimons avoir progressé à différents niveaux, ce que nous considérons fort positif », conclut Stéphane Larente.
Pour Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), « Tout le monde sait que le respect, ça commence par de bonnes conditions de travail. La fédération est heureuse que les travailleuses et travailleurs de la Fonderie Horne aient pu bonifier leurs conditions de travail tant normatives que monétaires. Ils vont continuer de bien gagner leur vie dans cette belle région, d’autant plus que c’est un secteur d’activité essentiel pour l’économie du Québec. »
Pour sa part, Félix-Antoine Lafleur, président du conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN), « Nous accueillons positivement le dénouement de cette négociation où les parties en sont arrivées à une entente négociée qui comporte de belles avancées pour les membres. Le secteur industriel en est un fort important dans la région et il ne serait certes pas le même sans l’apport considérable de ces travailleuses et travailleurs. »
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Pour information :
Stéphane Latente Président du STMN-CSN 819 764-9542
7 Août, 2020 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
« Nos travailleuses et travailleurs sont épuisés de voir le gouvernement américain changer les règles de façon unilatérale. »
Alors que l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) est entré en vigueur le 1er juillet dernier, la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) dénonce l’acharnement de l’administration américaine qui s’en prend à nouveau aux producteurs d’aluminium canadiens (quasiment tous installés au Québec) en imposant des tarifs douaniers de l’ordre de 10 % sur les importations en provenance du Canada.
« Tout comme l’attaque de 2018, ceci est encore une fois totalement injustifié et inutile. Nous comprenons mal à quel jeu politique joue l’administration Trump. Cette décision nuit à sa propre économie et détériore les relations commerciales avec son allié canadien de longue date. Nous appuyons donc fermement l’intention du gouvernement fédéral d’imposer des mesures de représailles et nous nous réjouissons de la volonté du premier ministre québécois de défendre les travailleuses et travailleurs », défend le vice-président de la FIM–CSN, André Miousse.
Les exportations canadiennes vers les États-Unis ont diminué depuis 2017. Il est donc faux de prétendre que la production canadienne fait disparaître des emplois américains. Les produits d’aluminium canadiens sont complètement différents et aussi complémentaires aux produits américains. Ils viennent combler les besoins des manufacturiers américains à des prix très avantageux pour eux.
« Nos travailleuses et travailleurs sont épuisés de voir le gouvernement américain changer les règles de façon unilatérale. Nous vivons dans l’incertitude. Ces mesures protectionnistes auront un impact négatif dans un contexte déjà fragile avec la crise sanitaire », soutient le président du Syndicat national des employés de l’aluminium de Baie-Comeau–CSN, Michel Desbiens, qui représente 730 membres aux installations d’Alcoa. Le Canada compte 10 000 employé-es dans cette industrie.
8 Nov, 2019 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Joliette, 5 novembre 2019. – Les membres du STT DE BÉTON 640 – CSN ont adopté à 100 % l’entente de principe ratifiant la convention collective, d’une durée de 5 ans, qui leur était présentée samedi dernier en assemblée générale.
Grâce aux augmentations salariales de 4,75%, 4%, 4%, 3%, 3% pour les cinq prochaines années, les membres rejoignent leurs camardes du site de Laval en ce qui a trait aux conditions salariales, ce qui était l’objectif premier de cette négociation.
À propos du syndicat
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Béton 640 – CSN représente environ 15 salariés. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN), au Conseil central de Lanaudière (CSN) et, bien sûr, à la Confédération des syndicats nationaux.
6 Nov, 2019 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Communiqué pour diffusion immédiate
Relations de travail difficiles chez Rio Tinto, Fer et Titane
Sorel-Tracy, le 6 novembre 2019 – Dans le cadre d’une mobilisation tenue tôt ce matin, les membres du Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN ont revendiqué un assainissement des relations de travail avec leur employeur.
« Depuis que nous avons signé notre dernière convention collective au printemps dernier, l’employeur néglige complètement les relations de travail. Il ne respecte pas les délais, que ce soit en lien avec les divers avis ou les griefs; il impose des mesures disciplinaires abusives; l’implantation des mécanismes de gestion des nouvelles clauses sont d’une lenteur incroyable; bref, la haute direction doit donner un sérieux coup de barre dans la gestion des ressources humaines et des relations de travail, de souligner Alexandre Poirier, président du syndicat. Même l’employeur reconnaît que nous sommes passés d’un service de RH cinq étoiles à un trois étoiles. Peu importe le nombre d’étoiles, il y a un manque évident de ressources, de responsables expérimentés et de sérieux actuellement du côté de l’employeur, ce qui nous cause tous ces problèmes qu’il faut régler rapidement ».
« Nous allons poursuivre notre travail sans relâche avec le syndicat afin de faire bouger cet employeur. Lorsqu’on s’entend sur un nouveau contrat de travail, on met tout en œuvre afin de le respecter, et ce, dans les moindres détails. Ça n’a pas de sens qu’un employeur comme Rio Tinto ait l’air de gérer ses relations de travail comme un snack bar de coin de rue », de dénoncer Kevin Gagnon, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.
« Venant d’une multinationale de l’ampleur de Rio Tinto, cette situation est plutôt inquiétante. Dans une usine comme celle de FET, entre autres, les questions de santé et de sécurité du travail (SST) sont d’une importance capitale. Or, il est clair que des relations de travail déficientes minent les bases d’une saine gestion de la SST et c’est la santé et la sécurité de ces salarié-es qui est en jeu », de renchérir Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN).
« La CSN mettra tout en œuvre pour que cet employeur finisse par entendre raison. Ce n’est pas la première fois que nous devons intervenir et nous entendons bien le faire, tant et aussi longtemps que cette situation invraisemblable existera sur le terrain », de conclure Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.
Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 850 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto, Fer et Titane à Sorel-Tracy.
La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats provenant de toutes les régions du Québec. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
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Renseignements :
Martin Petit, conseiller aux communications
martin.petit@csn.qc.ca
514 894-1326
1 Oct, 2019 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières

2019-09-30
Prêts à faire la grève s’il le faut !
Le soir du 30 septembre dernier, les membres du Syndicat des travailleurs de Demix (Lasalle – Longueuil) se sont réunis en assemblée générale pour faire le point sur les négociations de leur prochaine convention collective.
C’est à 95 % qu’ils ont résolu d’amorcer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Le droit de grève leur est acquis depuis le 1er octobre.
Le syndicat a présenté des demandes raisonnables et il n’a pas l’intention de laisser les négociations traîner en longueur. Personne n’y a intérêt, ni Demix, ni ses clients.
Le message est donc clair : les membres du syndicat n’hésiteront pas à exercer leur mandat de grève si le comité de négociation juge que les discussions piétinent. Demix doit négocier une convention qui rend justice à la contribution de ses travailleurs s’il désire que ses affaires continuent de tourner rondement.