22 Fév, 2019 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
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Les membres du nouveau syndicat régional des travailleuses et travailleurs du béton du Bas-Saint-Laurent (CSN) (anciennement Béton Provincial Matane) vous disent un gros MERCI pour votre solidarité!
18 Fév, 2019 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières

Les membres de la section Thermover le 17 février 2019.
Le dimanche 17 février, les membres de la section Thermover (nouvellement affiliée au Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN) ont entériné à 100 % l’entente de principe présentée en assemblée générale.
Parmi les nombreux gains notables, on mentionne :
- Un REER collectif Bâtirente avec contribution de l’employeur;
- L’ajout de jours fériés et payés;
- Une augmentation salariale de 2,95 % en 2019 et de 2 % en 2020;
- L’ajout de primes pour les quarts de soir et de nuit;
- Une augmentation de la masse salariale de plus de 6 %;
- Des mouvements de main-d’oeuvre conventionnés où l’on donne priorité à l’ancienneté;
- Bonification des autres conditions de travail.
Il s’agit d’une excellente première convention collective pour ces membres. Le tout a été possible grâce à l’implication des membres, à l’appui de la Fédération de l’industrie manufacturière et surtout, à la force du mouvement CSN – une force incontournable dans l’industrie manufacturière.
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) lutte pour améliorer les conditions de travail et de vie de ses membres et pour développer des emplois de qualité. Elle est très active sur le plan de la prévention en santé et sécurité du travail et de la formation.
Elle rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. La FIM–CSN est bien outillée pour représenter l’ensemble de ses secteurs d’activités.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
21 Déc, 2018 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Quelque 200 conducteurs de bétonnière de cinq sections de la compagnie Demix Béton du Grand Montréal réclament toujours des correctifs pour contrer les inconvénients dus à l’implantation du système Optimizer de gestion des livraisons du béton sur les chantiers de construction. C’est pourquoi une délégation d’une vingtaine de travailleurs s’est déplacée aujourd’hui à Toronto dans le but de rencontrer les dirigeants de l’entreprise mère, CRH Canada, pour leur faire part de leurs doléances, dont celles pouvant affecter leur santé et leur sécurité ainsi que celle de la population.
« Après plusieurs démarches et rencontres menées depuis le printemps dernier pour exiger des correctifs liés au système Optimizer, les travailleurs espèrent obtenir enfin une écoute de la part des hauts dirigeants de CHR Canada et ainsi leur assurer un retour à des conditions de travail normalisées dans le respect de leur santé et de leur sécurité ainsi que celle de la population », d’expliquer André Miousse, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière, affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Le litige
Le système Optimizer, mis en place sans consultation, relie chaque conducteur de bétonnière à une centrale de distribution par l’intermédiaire d’une tablette électronique. Or, ce système, qui analyse les trajets à emprunter et les temps de réponse requis sans tenir compte de la provenance d’origine du conducteur, bouscule de façon importante les conditions de travail des salariés en dictant aux conducteurs divers trajets de livraison pour lesquels ils ne sont pas familiers. « Dans certains cas, ajoute André Miousse, le système propose des trajets en plein quartier populeux, sans égard aux normes de sécurité. Ça nous inquiète beaucoup. »
En outre, ce système vient modifier radicalement plusieurs conditions de travail, dont celles qui a trait à la fin de journée de travail, entraînant chez les travailleurs épuisement et stress. Un autre facteur d’inconfort est lié à la difficulté de concilier la famille et le travail qui, dans certains cas, est à toutes fins utiles inexistante en raison des heures de travail interminables qui affectent la vie familiale des travailleurs.
Des solutions viables existent
Les travailleurs exercent depuis le printemps dernier différents moyens de pression et de visibilité afin d’être entendus et écoutés. Mais jusqu’à maintenant, les discussions n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente. C’est pourquoi une délégation composée de représentants des cinq syndicats et d’élus de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) s’est présentée au siège social de CRH Canada pour y rencontrer les hauts dirigeants afin de les convaincre de la nécessité de trouver des solutions viables.
« On a rencontré les dirigeants de CRH Canada avec la profonde conviction que des solutions viables et constructives existent pour assurer à la fois le maintien de conditions de travail décentes qui respectent les travailleurs, et une prestation de services sécuritaires correspondant aux besoins de l’entreprise bétonnière. On espère qu’ils ont entendu le message des travailleurs », conclut le vice-président de la FIM–CSN
11 Déc, 2018 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Les salariés de Béton Provincial à Matane étaient représentés par le Syndicat des travailleurs de Béton Provincial de Matane-CSN depuis 2009. Leur convention collective était échue depuis le 31 décembre 2017. La négociation pour une nouvelle convention était en cours.
Entre temps, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du béton du Bas-Saint-Laurent – CSN voit le jour. Ce syndicat regroupera des groupes de salariés chez divers employeurs du secteur du béton.
Le nouveau syndicat constate que les salariés de Béton Provincial de Matane sont dans une période où il est possible de changer d’allégeance syndicale puisque la convention collective est échue depuis plus d’un an. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du béton du Bas-Saint-Laurent – CSN voit là la chance d’aller chercher un premier groupe. Il fait signer des cartes d’adhésion au nouveau syndicat. Le nouveau syndicat dépose une requête en accréditation le 16 octobre 2018.
Pendant ce temps, la négociation se poursuivait. L’employeur apprenant l’existence de ce nouveau syndicat et voyant que ses salariés adhéraient à ce syndicat fait une offre finale en stipulant que si elles sont refusées, il mettra ses salariés en lock-out.
Après enquête et audition, le 7 décembre 2018, le Tribunal administratif du travail révoque l’accréditation accordée à Syndicat des travailleurs de Béton Provincial de Matane – CSN et accrédite le nouveau syndicat régional, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du béton du Bas-Saint-Laurent – CSN, pour représenter tous les salariés au sens du Code du travail du département Usine de béton préfabriqué de Matane incluant les salariés du transport préfab et les techniciens en laboratoire à l’exception de ceux de bureau. Mettant ainsi fin au lock-out décrété par l’employeur.
La période de négociation doit maintenant repartir à zéro.
4 Déc, 2018 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières, Forêt et scierie
Une coalition réunissant des groupes de chômeurs, des syndicats CSN, des élus municipaux et des employeurs de l’industrie saisonnière de la Péninsule Acadienne, de Charlevoix, de la Côte-Nord ainsi que du Bas-St-Laurent, a tenu une conférence de presse le 4 décembre 2018 au Foyer de la Chambre des Communes du Parlement d’Ottawa, afin de rappeler la condition des travailleurs et travailleuses de l’industrie saisonnière et interpeler les pouvoirs politiques pour que des solutions réelles soient mises en marche. Les représentants et représentantes de cette coalition étaient entourés de nombreux parlementaires du NPD (Niki Ashton, Guy Caron et Brigitte Sansoucy), du Bloc québécois (Marilène Gill) et du Parti conservateur (Sylvie Boucher), venus soutenir les revendications des saisonniers.
Dans plusieurs régions du Québec et du Canada, des populations entières vivent et travaillent en fonction d’une économie saisonnière qui laisse de nombreuses personnes en situation de chômage.Ce sont des familles entières qui devront vivre très bientôt avec la réalité du « trou noir », c’est-à-dire se retrouver sans prestations de chômage, ni travail avant la reprise de la prochaine saison. Les difficultés sont réelles. Énormes. Et les dernières mesures du gouvernement, si elles ont représenté un pas dans la bonne direction en accordant 5 semaines de prestations supplémentaires aux saisonniers de 13 régions désignées au Canada, demeurent insuffisantes. Pour Line Sirois, d’Action-Chômage Côte-Nord, et Julie Brassard, du Mouvement Action-Chômage de Charlevoix, ainsi que Charles Breton, maire de Tadoussac, « il faut faire plus, il faut protéger nos régions, protéger l’industrie saisonnière, protéger notre monde ; l’hiver, il n’y a pas d’autres emplois disponibles ici, il faut s’assurer que les gens aient suffisamment de prestations de chômage jusqu’à la reprise de l’emploi. Ces 5 semaines de plus sont un bon début, mais ce sera insuffisant pour vraiment régler le problème. Des gens vont continuer à vivre le trou noir ».
Fernand Thibodeau, du Comité d’action sur l’assurance-emploi pour les travailleurs saisonniers du Nouveau-Brunswick, souligne la proposition mise de l’avant par la Coalition Québec-Nouveau-Brunswick : « Nous voulons que les régions qui vivent avec une économie saisonnière soient déclarées régions protégées et que les saisonniers de ces régions bénéficient de mesures d’exception :
- avec un critère d’admissibilité fixé à 420 heures
- une période de prestations suffisante pour éviter le trou noir, avec un plancher de 35 semaines, et un diviseur fixé à 12 ».
La Coalition présente à Ottawa en ce 4 décembre, revendique en effet un statut de « régions protégées » auprès du ministre responsable du programme d’assurance-emploi, l’Honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Pour Marilène Gill, députée de Manicouagan, « le Bloc Québécois a été de toutes les luttes avec les travailleurs saisonniers et nous lutterons jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause. Nous exigeons une solution permanente et cela passe nécessairement par une révision de la Loi. Le concept de zones protégées fait partie de la solution. »
Pour Niki Ashton, députée NPD de Churchill-Keewatinook Aski, ainsi que Sylvie Boucher, députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Ile d’Orléans-Charlevoix, du Parti conservateur, « la condition précaire des saisonniers et de leurs familles, c’est l’affaire de tous. C’est un enjeu économique majeur pour nos régions, d’où l’urgence d’y apporter une solution porteuse et permanente. Nous soutenons cette proposition de régions protégées avec des critères visant le monde du travail saisonnier. »
Guillaume Tremblay et Nancy Legendre, respectivement président et présidente du Conseil Central CSN Côte-Nord et du Conseil Central CSN du Bas-Saint-Laurent, rappellent d’ailleurs que « les deux tiers des saisonniers vivent dans l’Est du Canada, parce que l’industrie saisonnière, pour l’essentiel, se trouve dans l’Est du Canada, et principalement dans un certain nombre de régions, comme la Péninsule Acadienne, la Côte-Nord, Charlevoix, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et d’autres ».
Depuis l’année dernière, nous assistons à une véritable mobilisation des saisonniers de toutes ces régions, affectés par des protections insuffisantes en matière d’assurance-emploi et par une réalité dramatique qui s’appelle le trou noir. Les saisonniers sont fiers de leur emploi, fiers de leur appartenance régionale, mais se sentent abandonnés des pouvoirs politiques. Il faut de véritables solutions. On peut être certains qu’à un an des prochaines élections fédérales, la mobilisation va aller en augmentant!
9 Oct, 2018 | Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Plus rien ne va entre les 200 conducteurs de bétonnière et l’entreprise Demix Béton en raison des ratés continus du système de répartition Optimizer qui causent des problèmes persistants pour leur santé et leur sécurité et possiblement pour la population vivant près des chantiers. Réunis en assemblée générale extraordinaire à Laval hier après-midi, les travailleurs membres de syndicats affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) ont rejeté unanimement les récentes mesures patronales de correction les qualifiant d’inadéquates. Ils réclament d’ailleurs une rencontre expresse avec les hauts dirigeants du siège de l’entreprise de Toronto pour trouver rapidement des solutions.
« Le message à Demix Béton est clair : les travailleurs ne se sentent pas écoutés et pris au sérieux, d’où un ras-le-bol généralisé, a affirmé Louis Bégin, président de la FIM–CSN, en marge de l’assemblée générale. Ils ont ainsi confié unanimement à leurs syndicats et à la FIM-CSN le mandat d’interpeller les hauts dirigeants de Toronto pour trouver des solutions viables au système Optimizer. Ils souhaitent surtout qu’on prenne en compte leurs avis et leur expérience, ce qui n’a jamais été le cas depuis l’élaboration et la mise en service du système. C’est le message que nous allons très bientôt livrer aux dirigeants de Toronto. »
Le système Optimizer relie depuis le printemps chaque conducteur de bétonnière à une centrale de distribution par l’intermédiaire d’une tablette électronique. Le logiciel analyse en temps réel les trajets à emprunter et les temps de réponse requis pour la livraison du béton en dictant aux conducteurs différents trajets de livraison. Dans certains cas, des trajets en plein quartier populeux peuvent être suggérés par le système, sans égard aux zones pourtant identifiées « No trucks » ni aux restrictions prévues au Code de la sécurité routière.
Parmi les irritants majeurs liés au système Optimizer figurent les ratés informatiques qui, pour des raisons inconnues, tombent souvent en panne, empêchant les travailleurs de poursuivre leurs activités et surtout de communiquer avec le centre de répartition, augmentant leur niveau d’angoisse. L’entreprise avait pourtant promis, au début de septembre, des améliorations dans la stabilité du système. Elles se font toutefois toujours attendre.
Autres désagréments : le système oblige régulièrement ces travailleurs à excéder les 50 heures par semaine, minant d’autant leur vigilance et leurs réflexes de conducteur de poids lourds, en plus de devoir sacrifier une partie de leur vie familiale. Les travailleurs exigent de pouvoir s’arrêter à l’heure du dîner pour un repos mérité, ce que le système Optimizer vient compliquer au lieu de le simplifier.
« Ce que les travailleurs veulent dans l’immédiat, c’est de diminuer leur niveau de stress, en prévoyant par exemple une période transitoire qui permettrait de bien identifier les problèmes vécus et ainsi tenter de trouver des solutions efficaces pour les travailleurs eux-mêmes et pour l’entreprise », conclut Louis Bégin.
Rappelons que ces travailleurs ne sont pas en période de négociation de leur convention collective. Leurs récriminations s’inscrivent plutôt en réaction après plusieurs mois d’essais et d’erreurs du nouveau système de répartition des livraisons. Les parties se sont déjà rencontrées à Montréal le 25 septembre dernier sans pour autant être parvenues à une entente satisfaisante.