Nouveau contrat de travail à la Fonderie Horne

Nouveau contrat de travail à la Fonderie Horne

Réunis en assemblée générale, 274 membres du Syndicat des travailleurs de la Mine Noranda-CSN (STMN-CSN), sur une possibilité 370, se sont prévalus de leur droit de vote et ont voté à 90 % en faveur de leur nouveau contrat de travail.

Les 370 salariés syndiqués, affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière – CSN, ont eu l’occasion de prendre connaissance d’une entente de principe qui prévoit notamment une hausse de 3,80 $ l’heure sur quatre ans, dont 1 $ l’heure dès la signature, un contrat de travail d’une durée de quatre ans, le maintien du régime de retraite à prestations déterminées bonifié, l’amélioration des protections d’assurance collective et d’autres gains monétaires.

Assemblée générale du Syndicat des travailleurs de la Mine Noranda (FIM-CSN)

Soulignons également les nombreuses modifications telles que : l’accessibilité à des conditions de travail de la convention collective pour certains travailleurs, ainsi que la création de différents comités dans le but de poursuivre les bonnes relations de travail établies depuis quelques années déjà.

Pour le président du syndicat, Mario Montigny : « Un travail énorme a été accompli par les parties. Plus de 160 sujets furent abordés durant les trois derniers mois. Le climat à la table a certainement favorisé les échanges constructifs et ainsi accéléré la mise en place de solutions satisfaisantes. »

« Nous croyons que le résultat du vote exprimé par nos membres témoigne clairement de leur appréciation du nouveau contrat de travail négocié », de conclure Mario Montigny, président du STMN-CSN.

Nouvelle convention collective pour les cols blancs de la mine Niobec

Nouvelle convention collective pour les cols blancs de la mine Niobec

Le 20 novembre, réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des employé-es cols blancs de la Mine Niobec – CSN ont entériné leur nouvelle convention collective de travail.  D’une durée de 4 ans, cette convention prévoit des majorations salariales de 9,75 % ainsi qu’un montant forfaitaire de 3000 $ à la signature.  Le président du syndicat, Jacques Mallette, se réjouit aussi du règlement de plusieurs griefs, dont certains ont corrigé des inéquités dans l’application de la convention pendant l’arrêt de production de l’été 2017, pendant le conflit de travail de l’autre unité syndicale.  Il tient à remercier les membres du comité de négociation, leur conseiller syndical Éric Dubois ainsi que l’ensemble des membres du syndicat pour leur implication active dans le processus de négociation. Bravo et bonne convention aux salarié-es cols blancs de la Mine Niobec!

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE Une première convention collective pour le syndicat Béton 640

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE Une première convention collective pour le syndicat Béton 640

Le 28 avril dernier, les travailleuses et travailleurs de Béton 640 à Terrebonne ont accepté dans une proportion de 100 % les termes de leur première convention collective.

Il aura fallu 6 rencontres de négociation, pour que les parties en arrivent à s’entendre.

Au final, la convention collective d’une durée de trois ans prévoit des augmentations totales et rétroactives des salaires de l’ordre de 10 %, incluant 4,25 % la première année. En plus de ce gain monétaire important, les syndiqués auront dorénavant accès à un Régime enregistré d’épargne retraite pour lequel l’employeur contribuera à la hauteur de 0,95 $ pour chaque heure travaillée pour la durée totale de la convention collective.

L’employeur s’engage de plus à assumer 50 % du coût total de la facture du régime d’assurance collective, à verser une prime de 0,85 $ pour les heures travaillées de soir et de nuit, ainsi qu’à assurer le paiement du temps requis à l’inspection quotidienne et obligatoire des véhicules des chauffeurs ainsi que le temps de lavage des véhicules lorsque requis par l’employeur. Finalement, les heures travaillées chaque jour au-delà de 10 heures par jour seront rémunérées à taux et demi et les heures travaillées le dimanche, elles, seront rémunérées à taux double.

« Au terme de ce processus de négociation, notre décision de former un syndicat et de devenir membre de la CSN aura été gagnante. La négociation aura permis d’améliorer significativement nos conditions de travail et d’atteindre les objectifs visés. Nos membres sont fiers du règlement, et notre solidarité aura été un élément déterminant dans cette négociation », précise Jean-François Chevalier, vice-président du syndicat.

Nouvelle convention collective pour les cols blancs de la mine Niobec

Nouveau contrat de travail chez Ciment Québec

Le 21 septembre 2017, réunis en assemblée générale, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Unibéton – CSN a présenté à ses membres l’entente de principe intervenue le 14 septembre 2017 avec leur employeur.

L’entente qui comporte, entre autres des gains importants au niveau des clauses non salariales ainsi que des gains plus que remarquables au niveau du salaire, a été entérinée avec un vote de 85 %.

Les assurances collectives étaient un enjeu majeur pour le syndicat. Bien qu’une augmentation des primes de 28 % a été annoncée pendant la négociation, le syndicat a réussi à obtenir un plafond maximum de la prime payée par les travailleuses et travailleurs en renversant la si situation où s’était l’employeur qui bénéficiait de ce plafond.   Cette instauration a permis une diminution très importante des primes payées par les membres du syndicat, et ce malgré l’augmentation prévue.

La durée du nouveau contrat de travail est de cinq ans.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Unibéton – CSN représente les travailleuses et travailleurs de Laval, Montréal et LaPrairie. C’était la deuxième négociation de ce syndicat depuis son arrivée à la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN) en février 2012

Félicitations au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Unibéton – CSN!

UN MILITANT DEPUIS TOUJOURS – 6e Journée de la militance CSN

UN MILITANT DEPUIS TOUJOURS – 6e Journée de la militance CSN

Profitant de la 6e Journée de la militance CSN, le Comité exécutif Syndicat des ouvriers du fer et titane-CSN a souligné la militance d’un de ses membres, soit Michel Guay, en lui exprimant leur gratitude et le remerciant également de faire partie du mouvement syndical.

Selon le syndicat « Michel bâtit un monde plus solidaire, plus fraternel. Il s’engage à fond, il se donne pour vrai et jusqu’au bout. Chaque geste effectué par lui constitue un mouvement ayant des impacts qui bénéficie à l’ensemble de la collectivité ».

De gauche à droite : Dave Lessard, Michel Guay, Alexandre Poirier, François Nadeau

C’est en 2011, lors du 63e Congrès de la CSN, que les quelques 2000 délégué-es des syndicats ont adopté une résolution en faveur de la création d’une journée de la militance. Le 23 septembre est devenu ainsi la Journée de la militance CSN.

Plus largement, cette journée rend hommage aux femmes et aux hommes de tous les horizons qui décident de mettre l’épaule à la roue, à leur manière, pour changer ce qui doit l’être dans notre monde.

COMITÉ PARITAIRE SUR LA SANTÉ ET SÉCURITÉ DANS LES MINES FERMÉES DU QUÉBEC – La CSN demande à l’AMQ de reprendre les discussions

COMITÉ PARITAIRE SUR LA SANTÉ ET SÉCURITÉ DANS LES MINES FERMÉES DU QUÉBEC – La CSN demande à l’AMQ de reprendre les discussions

La CSN est profondément attristée du décès et des accidents très graves qui se sont produits ce weekend dans les mines Kiena et Westwood en Abitibi et tient à exprimer ses plus profondes condoléances aux familles des victimes. Elle demande aussi à l’Association minière du Québec (AMQ) de relancer sa participation aux travaux du comité paritaire patronal-syndical chargé de dégager un plan d’action qui viendra mieux encadrer la santé et sécurité dans les mines fermées du Québec.

« Un accident dans une mine est toujours un accident de trop, déplore le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), Guy Côté. Nous devons tout mettre en œuvre pour en limiter les risques et c’est dans cette optique que nous demandons à l’AMQ de revenir prendre part aux travaux du comité. Son absence actuelle à la table pénalise l’ensemble des travailleuses et travailleurs du secteur minier du Québec. »

Rappelons qu’un litige est pendant depuis janvier dernier entre l’AMQ et la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), laquelle est appuyée dans sa démarche par la CSN et le syndicat des métallos. Les parties ne s’entendent pas sur une certaine pratique d’extraction du minerai qui comporterait plusieurs risques pour les travailleuses et travailleurs des mines fermées. Pour la CNEEST et les parties syndicales, cette pratique devrait être interdite.

« Une bonne dizaine de rencontres se sont tenues pour tenter de résoudre la question, sans succès. Plusieurs autres réunions sont prévues pour tenter de trouver une solution à cette impasse. Or, ce qui s’est passé ce weekend nous montre qu’il n’y a plus de temps à perdre : il faut dès maintenant que les discussions reprennent pour mettre en place les mesures qui s’imposent et empêcher le plus possible que des accidents dans les mines fermées ne se produisent. On n’a pas le luxe d’attendre », conclut Guy Côté.