3e congrès de la FIM – Nouveau comité exécutif

3e congrès de la FIM – Nouveau comité exécutif

Les congressistes ont accordé leur confiance à nouveaux dirigeants

Louis Bégin, président
Pierre Leduc, secrétaire général
Michel Tétreault, trésorier
André Miousse, vice-président vie syndicale
Kevin Gagnon, vice-président formation, santé–sécurité et environnement

 

De plus, chaque secteur devait élire ses représentants

Automobile
Claude Bernier et André Giguère

Chimique – Plastique – Caoutchouc
Michel Béland et Maxime Bornais

Équipements – Métal – Électrique
Éric Ouellet et Philippe St-Onge

Fonderies – Aluminium – Mines – Carrières – Bétonnières
Pierre Niquette et Éric Bérard

Forêt – Scieries
Herman Martel et René Martel

Transformation
Dominic Tourigny

Usines de pâtes et papiers
Jean-Pierre Lebel et Maxime Rousseau

 

Puis, aux différents comités les élus sont

Comité de surveillance
Vincent Audet, Stéphane Mongeon et Benoit Pepin

Comité de santé–sécurité–environnement
Guillaume Fortin-Viens et Christian Cardin

Comité de la formation
Normand Dubé

Comité des jeunes
Benoit Dion

Kathy Beaulieu, secrétaire et Guy Côté vice-président, qui n’ont pas renouvelé leur mandat, ont été chaudement applaudis par les délégué-es en guise de remerciement.

La FIM–CSN en congrès à Lévis – Syndicalisation, 4e révolution industrielle et vie syndicale au menu

La FIM–CSN en congrès à Lévis – Syndicalisation, 4e révolution industrielle et vie syndicale au menu

Le 3e congrès triennal de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) s’ouvre aujourd’hui et se tient jusqu’à vendredi, au Centre des congrès de Lévis. Quelque 300 délégué-es sont attendus. Sur le thème « Nos membres au cœur de nos actions », les participantes et participants au congrès discuteront de plusieurs enjeux chauds dans le secteur manufacturier, notamment l’état du libre-échange et des relations économiques internationales.

Ainsi, le mercredi 6 juin, à 10 h 45, les délégué-es entendront :

  • Luc Bouthiller, Professeur titulaire au département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval
  • Pierre-Marc Johnson, Ancien Premier ministre du Québec et négociateur en chef du Québec pour l’Accord économique et commercial global Canada-Union européenne
  • Denis Lebel, PDG du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ)

Ces experts s’exprimeront à l’occasion d’un panel de discussion animé par le journaliste économique François Gagnon.

« L’élection de Donald Trump aux États-Unis a bouleversé les relations économiques internationales et cela n’est pas sans impact pour nos industries manufacturières, explique le président de la FIM–CSN, Louis Bégin. Qu’il s’agisse de l’imposition de droits compensatoires ou de nouveaux tarifs frappant nos exportations, les décisions prises à Washington sont inquiétantes à plusieurs égards pour nos membres. Nous avons pensé réunir ces experts du domaine afin de faire le point avec eux et de déterminer plus clairement où nous devrons agir dans les prochaines années pour défendre nos emplois et nos conditions de travail. L’ALENA n’est pas parfait, nous avons toujours été critiques de certains aspects de ce traité. Néanmoins, la perspective de voir disparaître des règles commerciales claires entre les états est fort préoccupante. »

Les politiques industrielles du Canada et du Québec seront également au menu des discussions du congrès, notamment en ce qui a trait au soutien et à la vitalité des industries manufacturières du Québec.

Rassemblement à la Davie

Le mercredi 6 juin, en fin d’après-midi, les délégué-es se rendront au chantier naval Davie afin de souligner les efforts déployé conjointement ces derniers mois par les syndicats et la direction du chantier afin d’assurer l’avenir du chantier. Beaucoup de travail reste à faire pour la pérennité de la Davie. L’entrerprise, les syndicats et la CSN continueront de faire pression afin que le gouvernement fédéral inclue Davie dans sa politique maritime.

4e révolution industrielle

En novembre 2017, la CSN tenait son colloque annuel Gérad Picard. Il portait cette année sur la 4e révolution industrielle, actuellement en cours. Les progrès fulgurants de la robotique et de l’intelligence artificielle bouleversent considérablement les milieux de travail en plus de soulever de nombreuses questions éthiques. Pour les travailleuses et les travailleurs, de nombreux enjeux émergent et sont appelés à prendre encore plus d’ampleur , qu’on pense aux conséquences sur l’emploi, les cadences de travail ou encore la santé et à la sécurité au travail. Ainsi, parmi les propositions qui seront soumises aux délégué-es de la FIM–CSN on en trouvera pour développer davantage l’expertise syndicale en ces matières et mieux outiller les syndicats.

Une fédération en essor

Au cours des trois dernières années, depuis son dernier congrès, la FIM–CSN accueilli 24 nouveaux groupes de salarié-es dans différents secteurs d’activités. En congrès, les délégué-es débattront des orientations stratégiques de la fédération en matière de syndicalisation et de vie syndicale.

Des pénuries qui font mal

Des pénuries qui font mal

Jusqu’à maintenant, personne, ni les entreprises, ni les gouvernements, ni les maisons d’enseignement n’ont pu trouver remède à cette crise. Dans Québec–Chaudière-­Appalaches, le phénomène est encore plus criant qu’ailleurs. Le conseil central de la région a donc organisé, le 18 avril dernier, un Forum syndical sur les pénuries de main-d’œuvre pour dresser le bilan de la situation et explorer des pistes de solution.

Actuellement, au Québec, le taux de chômage est à son plus bas niveau en dix ans et le nombre de postes vacants atteint des sommets, plus encore que dans le reste du Canada. Selon Julien Laflamme, économiste au SRT–CSN, deux phénomènes sont responsables de ces pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs : « Il y a d’une part l’amélioration de la situation économique, mais aussi le vieillissement de la population québécoise, et c’est ici que le phénomène est le plus important en Amérique du Nord. La population active, les 15-64 ans, est en baisse, celle des soixante-cinq ans augmente très rapidement et les baby-boomers prennent massivement leur retraite, c’est un sommet. » Il y a donc plus de travail disponible, mais moins de monde pour pourvoir les postes et cela risque de durer encore une dizaine d’années. La survie de certaines entreprises est aujourd’hui menacée par ce manque de main-d’œuvre. Certains employeurs tentent de sacrifier les conditions de travail existantes, nous dit Jean Lortie, secrétaire général de la CSN : « Plusieurs se font dire : il faut que vous travailliez plus, que vous preniez moins de congés et moins de vacances, parce qu’on manque de monde. »

Dans certains secteurs, comme celui de la santé et des services sociaux, les travailleuses et travailleurs sont devenus les premières victi­mes de cette pénurie de main-d’œuvre. « Les mauvaises conditions d’emploi, la surcharge de travail et les heures supplémentaires obligatoires, causées par le manque de personnel, font fuir nos préposé-es aux bénéficiaires », explique Nathalie Côté, agente de griefs au CHU de Québec. Actuellement, dans notre région, il manque de 800 à 900 préposé-es aux bénéficiaires. Moi, j’en vois toutes les semaines des gens qui partent en maladie, qui demandent des congés sans solde ou qui démissionnent. »

Le secteur de la santé a maintenant très mauvaise réputation, ajoute Danny Roy, éducateur et président du syndicat des professionnel-les, des techniciennes et des techniciens du CIUSSS de la Capitale-Nationale. « Les conditions de travail sont devenues très diffi­ciles et la pénurie de main-d’œuvre, ce sont les salarié-es du réseau qui la portent sur leurs épaules. Comme l’employeur refuse les congés, les gens partent en maladie. Plutôt que de se laisser mourir au travail, plusieurs démissionnent et vont vers d’autres emplois. »

Au cours des dix prochaines années, un million de postes seront à pourvoir au Québec en raison des départs à la retraite et de la création d’emploi. À peine 50 % de ces emplois pourront être comblés par les jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Il faudra donc miser sur l’immigration. Encore faut-il faire une place aux nouveaux arrivants, reconnaître leurs compétences, les former et les accueillir comme il se doit, nous dit Maxime Jobin, électromécanicien et président du syndicat chez Garant de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud. « Nous avons embauché une douzaine de travailleurs de Madagascar, certains avec un diplôme d’ingénieur ou d’enseignant. Des individus qui n’avaient jamais travaillé dans une usine. Il faut les intégrer. On essaie de les accueillir et de sensibiliser nos travailleurs pour contrer la xénophobie et le racisme. Au début, certains sont venus me voir pour me dire : “ As-tu vu ça, ils se lavent les pieds dans le lavabo ? ” Je leur ai répondu que moi, je suis mécanicien, que j’ai les mains pleines de graisse, et que lorsque je me lave les mains dans le lavabo : ce n’est pas plus propre. »

Partout au Québec, on cherche des solutions aux problèmes causés par les pénuries de main-d’œuvre. Une des avenues les plus prometteuses, c’est la formation, nous dit Julie Marquis, économiste au SRT–CSN. « La formation, c’est essentiel ; il faut favoriser la formation continue en milieu de travail, profiter de programmes en formation de base et en francisation. Il faut donner aux travailleuses et travailleurs des compétences transférables et reconnues pour s’adapter et passer à travers les changements technologiques. » Entre-temps, l’automatisation des tâches et des emplois menace un grand nombre de travailleurs. L’OCDE prévoit que 12 % des emplois pourraient être automatisés d’ici vingt ans. La réflexion est loin d’être terminée.

Profitons de la Journée internationale des femmes pour dénoncer les violences et le mépris dont les femmes sont encore aujourd’hui l’objet.

Profitons de la Journée internationale des femmes pour dénoncer les violences et le mépris dont les femmes sont encore aujourd’hui l’objet.

Sans crainte et avec aplomb, la parole des femmes se libère. Pour résister, pour exister, pour rêver. Elles ont cessé de se taire, elles s’affranchissent de leurs peurs pour enfin se délester du poids qu’elles portent depuis trop longtemps. Assurons-nous qu’elles puissent continuer à se faire entendre chaque fois que cela sera nécessaire.

LES MOTS ET LES GESTES INSIDIEUX, même ceux qui paraissent les plus anodins, sont à la base du sexisme ordinaire qui se manifeste tous les jours. Loin d’être banals, ces mots et ces gestes pèsent sur toutes les femmes. Ils s’inscrivent dans une réalité où les violences, bien réelles, nous écorchent toutes.

LA VIOLENCE FAIT PARTIE DU QUOTIDIEN DES FEMMES. Les dénonciations d’agressions et de harcèlement nous ont fait prendre la juste mesure du sexisme ambiant et des rapports inégaux qui perdurent entre les sexes. Nous devons tout entreprendre pour ne plus jamais laisser régner le silence. Il faut reconnaître les souffrances des femmes et combattre l’impunité.

LUTTER CONTRE CES VIOLENCES, c’est également s’engager dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes et contre les inégalités socioéconomiques, le sexisme et la discrimination systémique à l’endroit des femmes. Combattre la culture du viol, c’est œuvrer à une véritable culture de respect envers toutes les femmes.

DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, les adeptes du néolibéralisme s’emploient à démanteler nos services publics et nos programmes sociaux. De gouvernement en gouvernement, les attaques anti – sociales se multiplient et affectent particulièrement les femmes. Les tenants d’une diminution du rôle de l’État tentent de remettre en cause l’éventail des services publics, ces outils que nous nous sommes donnés collectivement et qui permettent une plus grande égalité des chances pour toutes et tous.

À L’APPROCHE DES ÉLECTIONS québécoises, les beaux discours selon lesquels l’égalité entre les femmes et les hommes est une valeur fondamentale ne font pas disparaître, dans les faits, les inégalités économiques et sociales que subissent les femmes.

FÉMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA parce qu’une véritable égalité passe d’abord par l’autonomie financière des femmes ainsi que par la lutte contre la pauvreté et les diverses formes de violence et de discrimination.

FÉMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA pour revendiquer des mesures concrètes afin que les femmes sortent véritablement de la pauvreté, notamment par la hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure, le financement adéquat et pérenne des groupes œuvrant auprès des femmes et le réinvestissement majeur dans les services publics et les programmes sociaux.

8 mars, Journée internationale des femmes – Féministes tant qu’il le faudra

8 mars, Journée internationale des femmes – Féministes tant qu’il le faudra

À l’occasion du 8 mars 2018, des activités sont organisée partout au Québec. Prenez-en connaissance région par région et participez-y en grand nombre. Pour plus de renseignements, contactez le conseil central de la région où se déroule l’activité qui vous intéresse.


Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec

Plusieurs syndicats de la région recevront un soutien financier pour organiser diverses activités afin de célébrer la Journée internationale des femmes.

Responsable de la condition féminine : Rose-Anne Lévesque, 819 825-6137


Bas-Saint-Laurent

En collaboration avec le comité élargi du 8 mars à Rimouski, une conférence de presse est organisée le 6 mars en après-midi pour faire valoir nos revendications avec les différents partenaires du comité.

Pour son assemblée générale du 7 mars, le conseil central a réservé un point au 8 mars (thème et revendications 2018). Les syndicats qui participent sont invités à favoriser une délégation féminine. Le tout sera suivi d’un cocktail. Des syndicats recevront un soutien financier pour l’organisation d’activités locales.

Le Comité élargi du 8 mars organise une soirée d’improvisation féministe le 7 mars 2018 à 19 h 30 à la Coudée du cégep de Rimouski. Lors de cette soirée, qui a pour thème Féministes tant qu’il le faudra!, nous aurons droit à la prestation de comédiennes de la Ligue d’improvisation montréalaise et L’Amphigouri, Ligue d’improvisation théâtrale du cégep de Rimouski. De plus, nous rendrons un hommage à sœur Monique Dumais des Ursulines de Rimouski pour sa contribution à la cause de la condition féminine. Cette activité est gratuite.


Cœur-du-Québec

Le comité de condition féminine du Conseil central du Cœur du Québec vous invite à un colloque sur la proche aidance au féminin. En première partie, une prise de conscience de la réalité des proches aidantes et aidants en emploi sera animée par l’Appui Mauricie et l’Appui Centre-du-Québec; en seconde partie, une conférence de Josée Boudreault et de Louis-Philippe Rivard qui présenteront « Rebondir après l’épreuve! ». Ce colloque se tiendra le 27 février 2018 de 9 h à 16 h, au Complexe Laviolette, 2203, boul. des Forges à Trois-Rivières. Inscription par télécopieur : 819 378-1827 ou par courriel micheline.rivard@csn.qc.ca, au plus tard le vendredi 23 février 2018.

Prévoir 20 $ pour les frais d’inscription, payables à l’arrivée.


Côte-Nord

À Sept-Îles, le Conseil central Côte-Nord–CSN, conjointement avec les groupes de femmes de la région, organise un « 5 à 8 » qui se tiendra le 8 mars au MOCSI, 652, avenue De Quen. Seront soulignées les actions de cinq femmes inspirantes qui se sont impliquées dans la région. Pour plus d’information et pour l’achat de billets, communiquez directement avec le conseil central au 418 962-5571.

À Baie-Comeau, il y aura diffusion de capsules vidéo produites par le groupe femmes en mouvement (GFM). De plus, un panneau extérieur sera exposé pendant cinq jours pour souligner la Journée internationale des femmes.


Estrie

Le mercredi 14 mars, le conseil central vous invite dans ses locaux, à la salle 03 du 180, côte de l’Acadie à Sherbrooke, à une conférence intitulée « Sabotage hormonal, comment des produits d’usage courant menacent votre santé? ». Donnée par Lise Parent, Ph. D. professeure au département de Science et technologie de la TÉLUQ, la conférence nous fera découvrir comment diverses substances présentes dans nos maisons, dans notre alimentation et même dans notre garde-robe provoquent des désordres hormonaux et envoient des signaux néfastes à l’organisme; elle nous renseignera sur les perturbateurs endocriniens qui affectent la santé, mais aussi la reproduction de l’espèce humaine.

  • 17 h : cocktail de bienvenue
  • 18 h : souper (buffet chaud)
  • 19 h : conférence « Sabotage hormonal comment des produits d’usage courant menacent votre santé? », par Lise Parent

Gratuit pour les membres CSN et 10 $ pour les non-membres. Les femmes et les hommes sont les bienvenus.

Inscription obligatoire au plus tard le lundi 12 mars 2018, par téléphone au 819 563-6515 ou CCestrie@csn.qc.ca


Lanaudière

Le comité de condition féminine du Conseil central de Lanaudière invite l’auteure de l’ouvrage « La maternité, la face cachée du sexisme », madame Marilyse Hamelin, féministe et journaliste engagée. Sa conférence portera sur les discriminations systémiques liées à la maternité et rencontrées, entre autres, sur le marché du travail. Le jeudi 8 mars à 17 h au Château Joliette, 450, rue Saint-Thomas à Joliette; des bouchées et une consommation seront servies.

Prix d’entrée :

Pour les membres et les salarié-es CSN : une épinglette du 8 mars 2017
Pour les non-membres : 20 $

Inscription obligatoire avant le 2 mars 2018, par téléphone au 450 759-0762 (sans frais 1 888 759-0762) ou par courriel à reception.cclanaudiere@csn.qc.ca


Laurentides

Le comité de condition féminine du Conseil central des Laurentides organise un souper-conférence « Rire et grandir en dix étapes », avec madame Carole Miville, une éduc-animatrice. Rendez-vous le 23 mars dès 18 h à l’Hôtel de région, 161, rue de la Gare à Saint-Jérôme.

Pour vous procurer les billets au prix de 25 $, contacter Julie Caisse au 450 438-4196 ou par courriel julie.caisse@csn.qc.ca avant le 9 mars 2018.


Montréal métropolitain

Le comité de condition féminine organise un atelier sur la prise de parole, avant l’assemblée générale du conseil central, le 7 mars, de 17 h 15 à 18 h 15. Réservez votre place à nathalie.cliche@csn.qc.ca; un léger goûter sera servi.

Le 8 mars même, le conseil central participe à l’organisation d’une action surprise le matin à 8 h 45 devant l’édifice de la CSN. Également, il convie toutes et tous à une activité éclair organisée par le Collectif 8 mars à l’heure du dîner. Rassemblement à 12 h devant les bureaux du ministère de la Santé et Services sociaux, 2021, rue Union (métro McGill) pour poursuivre avec une courte marche vers un deuxième endroit.

Pour la soirée, un appel est lancé pour participer à la marche organisée par Femmes de diverses origines à compter de 17 h 30 à la Place du 6-décembre-1989 (près de Queen-Mary et Decelles, métro Côte-des-Neiges).


Outaouais

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais vous invite le 8 mars à assister à une conférence de Mélanie Carpentier, une survivante de la traite des femmes à des fins d’exploitation sexuelle et auteure d’un livre à succès J’ai été esclave sexuelle… Se sortir des gangs de rue!. Rendez-vous au conseil central, 408, rue Main à Gatineau, de 17 h à 20 h; un buffet froid vous sera servi.

Pour plus d’information, communiquer avec Nicole Dupuis au 819 643-8709 ou par courriel nicole.dupuis@csn.qc.ca.


Québec–Chaudière-Appalaches

À Québec, la coalition régionale de la Marche mondiale des femmes vous invite le 11 mars à une marche de solidarité, qui sera suivie d’un brunch. Le rassemblement pour la marche est prévu à 10 h 30 au Cégep Limoilou, 1300, 8e Avenue. Le brunch, au coût de 6 $, sera servi à 12 h au Centre Horizon, 801, 4e Rue. Pour réservation 418 651-4280.

Dans la région de Charlevoix, le Centre des femmes de Charlevoix et le Centre-Femmes aux Plurielles vous invitent à un dîner-brunch le 4 mars 2018, à 9 h 30, à la Salle communautaire St-Urbain, 357, rue Sainte-Claire. Plusieurs activités vous attendent, dont une conférence et des capsules théâtrales. Vous pouvez vous procurer les billets au coût de 15 $ au 418 435-5752 ou au 418 665-7459.

À Thetford Mines, le Centre femmes La Rose des vents vous invite le mercredi 7 mars, à 18 h, à un souper-conférence avec Marie-Claude Joubert sur le thème « Libre de choisir! » et au lancement du roman Deux fois trop, à la Salle du Club de l’Âge d’or Saint-Alphonse, 44, rue Saint-Alphonse Sud. Les billets, au coût de 20 $, sont en vente au 418 338-5453.

Le Centre-Femmes de Beauce vous invite le 8 mars, à 8 h, à un déjeuner-conférence avec prestations musicales en compagnie de Laurence Jalbert, au Georgesville, 300, 118e rue, à Saint-Georges de Beauce. Les billets, au coût de 25 $, sont en vente au 418 227-4037 ou au 418 227-1303.

Le Comité 8 mars de Lévis vous invite à une soirée reconnaissance et humour le jeudi 8 mars, à 19 h, à L’Anglicane, 31, rue Wolfe, à Lévis. L’entrée est gratuite (contribution volontaire), mais la réservation est obligatoire au 418 838-3733.


Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le Collectif 8 mars de Saguenay vous invite à un souper-conférence avec la sexologue et professeure, Francine Duquet, PH.D., le jeudi 8 mars, à compter de 17 h, à l’Hôtel le Montagnais de Chicoutimi, 1080, boulevard Talbot, à Chicoutimi. Les billets sont au coût de 15 $ (souper inclus) et sont disponibles au conseil central jusqu’au 28 février 2018.

Le Collectif de la célébration du 8 mars au Lac-Saint-Jean convie la population à un souper-spectacle musical, avec Sylvie Jean, auteure-compositrice d’Alma, le jeudi 8 mars, à compter de 17 heures, à la salle Hall Jeannois, 2455, boulevard Saint-Jude, à Alma. Les billets sont en vente au coût de 20 $ au Centre de femmes au Quatre Temps (418 668-7698) ainsi qu’au conseil central.

Vers une augmentation de la pression

Vers une augmentation de la pression

Les 22 et 23 février, les délégués de toutes les unités d’accréditation de notre Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN) se sont réunis à Rimouski afin de notamment faire le point sur l’état des négociations coordonnées pour le renouvellement de nos conventions collectives et sur le plan d’action qui devra être déployé. Dans le présent bulletin, nous traitons des principaux enjeux abordés lors de ce conseil syndical extraordinaire. Vous serez prochainement invités à participer à votre assemblée générale, notamment afin de débattre sur un mandat de moyens de pression.

La négo coordonnée, pourquoi ?

La négociation coordonnée réunit cette année pas moins de neuf unités d’accréditations syndicales représentant les sylviculteurs de huit entreprises, soit :

  • SER des Monts ;
  • SER de la Vallée ;
  • SER de la Neigette ;
  • Groupement forestier de Témiscouata ;
  • Groupement forestier de Kamouraska ;
  • Les entreprises agricoles et forestières de Percé ;
  • Groupement forestier coopératif de la Péninsule ;
  • Francofor.

Grâce à ce mode de négociation, nous nous assurons que personne ne sera laissé pour compte. Depuis plusieurs années, nous constatons que le fait de nous regrouper nous permet d’obtenir de meilleurs résultats, car le meilleur règlement négocié à une des tables devient l’objectif à atteindre pour toutes les autres tables.

Toujours pas de réponse patronale

Plus de trois mois après le lancement de nos négociations, nous n’avons toujours pas réglé une seule clause ! Nous n’avons toujours pas reçu de proposition écrite de la partie patronale. Certains employeurs nous ont laissé entendre qu’ils visent le statu quo de nos conditions de travail. Certains autres disent même remettre en question les droits que nous avons obtenus par le passé.

Il n’est pas question d’accepter le statu quo et encore moins des reculs à nos conditions de travail !

  • Une convention collective d’une durée de trois ans ;
  • Une augmentation de 12 % de la rémunération globale sur la durée de la convention ;
  • Une application véritable des dispositifs des lois et règlements sur la santé et la sécurité du travail.

Selon une étude indépendante que nous avons commandée sur la santé financière des entreprises, partager mieux la richesse ne les mettra pas en péril !

Fonds de soutien

Les travailleurs sylvicoles en négociation coordonnée bénéficient d’un soutien particulier de toute la CSN. En effet, la mobilisation est soutenue financièrement par le Fonds de défense professionnelle (FDP), un fonds unique à la CSN, alimenté par les 300 000 salarié-es membres de syndicats CSN. De plus, en cas de conflit de travail, le FDP verse des prestations aux salarié-es afin de les aider à passer à travers ces moments difficiles. Enfin, le SNS–CSN peut compter sur son propre fonds de soutien, destiné uniquement au soutien des travailleurs sylvicoles en cas de conflit.

Des entretiens en bonne santé

À l’aube d’une négociation avec ses salarié-es, un employeur prétend toujours avoir peu de marge de manoeuvre financière. Mais pour négocier correctement, il nous faut un portrait objectif de la santé financière d’une entreprise. Le SNS–CSN a donc mandaté la firme MCE Conseils pour éplucher les rapports annuels des entreprises et dresser un bilan de l’ensemble de leurs opérations.

Globalement, le secteur se porte très bien à tous points de vue. Plusieurs éléments expliquent cette situation favorable. Nous notons l’explosion des activités connexes telle que la coupe de bois, portée par le raffermissement des prix sur le marché nord-américain. Or, nous savons bien qu’une grande partie de ces activités n’est possible que grâce aux travaux sylvicoles consciencieux que nous avons assurés au cours des décennies. Nous avons droit à notre part de cette richesse créée par notre travail.

Un des principaux défis que devront relever ces entreprises au cours des prochaines années sera d’assurer la relève. Or, il est indéniable qu’un meilleur partage de la richesse dans l’industrie et des conditions de santé et de sécurité améliorées contribueront à rendre le secteur compétitif alors que les pénuries de main-d’oeuvre sévissent actuellement dans tous les secteurs de l’économie québécoise.

Grève possible

Nous gardons le cap vers notre objectif de conclure un règlement négocié avant l’ouverture de la saison. Toutefois, les négociations prennent du retard sur notre échéancier, car les employeurs semblent peu enclins à accélérer les choses.

Dans ce contexte, il nous apparaît important d’augmenter la pression sans délai sur les employeurs afin de réaffirmer notre détermination à régler les conventions collectives dès ce printemps.

C’est pourquoi un plan d’action vous sera présenté prochainement, en assemblée générale. Plusieurs activités de visibilité et de mobilisation sont à prévoir au cours des prochaines semaines. Ce plan d’action prévoit en outre le recours à la grève, si cela s’avérait nécessaire. Les membres se prononceront sur cette éventualité en assemblée générale.

La grève est un moyen ultime. Si nous devons y avoir recours, ce ne sera qu’après avoir épuisé les autres moyens à notre disposition. Les employeurs doivent comprendre le message et saisir l’occasion dès maintenant pour véritablement négocier. Compte tenu de nos demandes restreintes, nous pouvons compléter ces négociations avec diligence pourvu que les employeurs souhaitent autant que nous éviter un conflit.

Assemblées générales

  • SER DE LA NEIGETTE : 28 FÉVRIER 2018
  • GF DE KAMOURASKA : 12 MARS 2018
  • GF DE TÉMISCOUATA : 13 MARS 2018
  • SER DES MONTS : 14 MARS 2018
  • SER DE LA VALLÉE : 15 MARS 2018
  • GFC DE LA PÉNINSULE : 21 MARS 2018
  • EAF DE PERCÉ : 22 MARS 2018