La négociation fut difficile, mais après un travail acharné de nuit, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Pharmetics (CSN) a obtenu l’entente de principe a été obtenue 10 minutes avant l’assemblée générale du samedi 29 avril.

L’entente comporte des gains sur des clauses normatives mettant ainsi fin à des irritants vécus depuis de longues années par les membres tels que les vacances, l’ancienneté, les mises à pied, les heures supplémentaires obligatoires, les mesures disciplinaires, etc. Plusieurs gains permettent également d’accroître la présence syndicale dans la gestion de l’employeur comme les libérations syndicales, les comités paritaires, l’obligation de l’employeur de transmettre différentes informations, etc.

Quant aux gains monétaires, nous retrouvons :
– Contribution de l’employeur au RÉER obligatoire pour les salariés qui ont une année d’ancienneté au lieu de deux ;
– Augmentation des vacances pour certains groupes ;
– Augmentation des congés sociaux ;
– Prime de signature ;
–  Augmentation : 2 %, 2,5 % et 3 % en plus de la relativité salariale et l’équité salariale qui débutera lors de la première augmentation de 2 %.

L’entente de principe a été acceptée à 93 %, en assemblée générale.

En résumé, ce syndicat est un exemple de ténacité qui n’a pas abandonné son droit de négocier toutes les demandes de ses membres au détriment d’un employeur qui imposait une date pour le résultat avec la menace de faillite ou de fermeture. Les seules concessions du syndicat furent de négocier un blitz de 50 heures consécutives et de faire deux groupes de négociation à l’occasion pour s’assurer de remplir ses obligations envers les membres tout en respectant la date que l’employeur s’est lui-même imposée.

Compte tenu du contexte particulier, tous s’entendent pour dire que la nouvelle convention collective est plus que satisfaisante pour les membres.