Une nouvelle convention collective pour les employé-es de MDA Espace

Une nouvelle convention collective pour les employé-es de MDA Espace

La centaine d’employé-es de MDA Espace de Sainte-Anne-de-Bellevue, membres de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), ont maintenant une nouvelle convention collective. Elles et ils ont voté à 93 % en faveur d’une entente de principe survenue la semaine dernière avec la partie patronale.

Sur les trois années de la convention collective, les employé-es ont obtenu des augmentations salariales de 2 %, 2,5 % et 2,5 %. La direction souhaitait modifier les échelons salariaux, ce qui aurait entraîné des pertes financières importantes pour les travailleuses et les travailleurs, mais elle a reculé sur ce point. Plusieurs griefs ont également été réglés dans le cadre de cette négociation.

« La partie patronale était en demande sur une centaine de points, elle voulait notamment éliminer le régime de retraite à prestations déterminées, mais en fin de compte, on n’a rien perdu. La solidarité affichée par nos collègues a été extraordinaire, elle a été déterminante pour l’issue de la négociation. Je crois aussi que la menace de grève a joué un grand rôle dans le résultat final », explique Joël Lampron, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de MDA Espace.

Un exemple de persévérance

La FIM–CSN se félicite de ce dénouement heureux qui survient après 27 rencontres de négociation. « Le cas de MDA Espace est un bel exemple de ce qu’on peut accomplir quand un syndicat est mobilisé et qu’il est entouré d’une équipe compétente et dévouée. Quand les négociations plafonnaient, on a poursuivi nos activités de mobilisation sans se décourager. Nous sommes très satisfaits du résultat de cette négociation, surtout pour les employé-es de MDA Espace », lance en conclusion Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Les employés de VIC-WEST renouvellent leur convention collective

Les employés de VIC-WEST renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat national des salariés des aciers Vic-West de Victoriaville – CSN se sont prononcés, le lundi 1er octobre à 93 % pour cent en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 6 ans, le nouveau contrat de travail de ces 130 syndiqués, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit de nombreuses améliorations, et ce, tant au niveau monétaire que normatif. À la suite de cette entente, les salariés verront le taux horaire augmenter de plus de 3,30 $ d’ici la fin de la convention collective. Pour certains types d’emploi, ces augmentations substantielles auront pour effet d’amener le salaire à un taux avoisinant les 30 $ l’heure. Fait à noter, les nouveaux salariés auront dorénavant un taux d’entrée qui passera de 14 $ à 17 $ l’heure, ce qui permettra d’attirer la main-d’œuvre.

Protection de l’emploi

Les travailleuses et les travailleurs ont aussi réussi à protéger leur emploi en cas de recours à la sous-traitance en encadrant l’utilisation de ressources externes et en introduisant une clause qui assurera un dédommagement aux salariés subissant un préjudice.

Autres gains

Les salariés-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : bonification des primes de factions et de chef d’équipe, création d’une nouvelle prime de formateur, congés, droits syndicaux, santé-sécurité au travail et des vacances.

Appelé à commenter, le président du syndicat, Pascal Goudreau, a déclaré : « Nous avons atteint nos objectifs de négociation, avons réussi à maintenir nos acquis et cela, grâce à la solidarité et à la mobilisation des membres du syndicat. Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

CHANTIER MARITIME DAVIE – Une annonce qui manque de vision à long terme

CHANTIER MARITIME DAVIE – Une annonce qui manque de vision à long terme

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) prennent acte de l’octroi du contrat d’acquisition et de conversion de trois brise-glaces commerciaux de taille moyenne au chantier Davie de Lévis. Les trois organisations rappellent cependant au gouvernement qu’il s’agit d’une solution à court terme à un problème récurrent qui pourrait être réglé en partie en reconnaissant le chantier Davie dans la Stratégie nationale de construction navale.

« C’est évident, c’est une nouvelle que nous attendions avec impatience, annonce Louis Bégin, président de la FIM–CSN. À court terme, ça va rassurer les travailleuses et les travailleurs de la Davie, leur donner une certaine sécurité d’emploi. Ça va probablement permettre aussi de rappeler des employé-es au travail. On déplore par contre le fait que le gouvernement donne 15 jours aux autres fournisseurs pour signaler leur intérêt pour ce projet. On octroie le contrat à la Davie ou on ne l’octroie pas. Le gouvernement doit arrêter ce manège. Surtout que ce n’est pas une solution qui assure la pérennité des emplois à long terme sur le chantier. Pour ça, il faudrait que le gouvernement fédéral fasse le pas de plus et reconnaisse une fois pour toutes le chantier Davie de Lévis dans la Stratégie nationale de construction navale. Cette reconnaissance permettrait enfin à la Davie d’obtenir des contrats pour des navires de grande taille, ce que le chantier est déjà capable de faire à l’heure actuelle. Ces contrats sécuriseraient beaucoup plus d’emplois sur une plus longue période. »

« La Davie a la main-d’œuvre nécessaire pour faire beaucoup plus que la conversion de navires de taille moyenne, poursuit Jacques Létourneau, président de la CSN. Le personnel détient l’expertise requise et le chantier n’a pas besoin de modifications majeures pour pouvoir travailler sur des navires de grande taille. En allant du côté de Seaspan sur la côte ouest et d’Irving dans les maritimes, le gouvernement fédéral est passé à côté d’une belle occasion de sauver des millions de dollars. Dans la réalité, les chantiers choisis dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale ne sont pas en mesure de livrer la marchandise et doivent moderniser et agrandir leurs installations à coup de millions de dollars pour y arriver. Plusieurs années plus tard, aucun navire n’a été livré par ces deux chantiers. Le chantier de la Davie est prêt, les travailleuses et les travailleurs sont prêts, il ne manque que les navires. L’annonce d’aujourd’hui va aider dans l’immédiat, mais le gouvernement doit en faire plus. »

« Plus de cinq mois après la déclaration du premier ministre, nous sommes grandement déçu de voir que l’on passe de quatre à trois brise-glaces, il manque le plus grand navire alors que celui sensé le remplacer, le Diefenbaker qui devait être livré en 2017 ne le sera pas avant 2025 au plus tôt. Il faut être conscient que c’est le minimum pour les travailleuses et les travailleurs du chantier. La Davie a 50% de la capacité de production du pays mais n’a reçu que 1% des contrats fédéraux à date. Donc aujourd’hui, nous prenons acte de cette annonce partielle qui était attendue depuis longtemps. Mais si on veut assurer une stabilité au chantier et, du même coup, des retombées économiques importantes pour la région, le gouvernement doit cesser de tourner autour du pot et lancer dès maintenant des projets de plus grande envergure avec la Davie » conclut Ann Gingras, présidente du CCQCA-CSN.22

CHANTIER DAVIE EST PRÊT – Employeur et travailleurs unis pour l’avenir  du plus grand chantier maritime canadien

CHANTIER DAVIE EST PRÊT – Employeur et travailleurs unis pour l’avenir du plus grand chantier maritime canadien

Les 300 délégué-es de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), réunis en congrès cette semaine à Lévis, se sont rendus en fin d’après-midi au chantier maritime de la Davie pour souligner l’engagement de la CSN et de Chantier Davie Canada à tout mettre en œuvre afin d’assurer la pérennité du plus important chantier naval au Canada. Le rassemblement réunissait les salarié-es du chantier, leurs syndicats, les cadres, le personnel de direction ainsi que des membres de la communauté.

« Grâce à notre mobilisation, tant sur le plan local, régional que national, avec l’appui de la CSN, nous avons obtenu quelques engagements qui nous ont permis d’éviter une fermeture complète du chantier. On a encore beaucoup de pain sur la planche pour s’assurer d’une véritable pérennité du chantier. Au nom des syndicats CSN du chantier et de tous les travailleurs, je tiens à remercier toute la communauté pour son appui extraordinaire », se réjouit le président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN), Régent Guay.

« Le Canada a besoin plus que jamais de son plus grand chantier naval, Chantier Davie. Le gouvernement le reconnaît dans ses propres rapports de manière catégorique : la flotte fédérale rouille plus vite qu’elle ne peut être remplacée. Où les autres ont échoué, Davie a prouvé sa capacité à réaliser les programmes dans les délais fixés et selon le budget prévu », poursuit le président et chef de la finance de Davie, James Davies.

« On attend davantage du gouvernement Trudeau, enchaîne le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jacques Létourneau. Le gouvernement a la responsabilité d’assurer un partage équitable des retombées économiques des contrats qu’il octroie lui-même. En excluant le plus gros chantier maritime du Canada de sa stratégie maritime, le gouvernement nuit énormément au développement économique de toute la région. Un changement de cap s’impose. »

Pour Louis Bégin, président de la FIM–CSN, à laquelle sont affiliés les trois syndicats du chantier naval, la mobilisation de tous les acteurs doit se poursuivre jusqu’à ce qu’on obtienne des annonces véritablement structurantes assurant l’avenir de la Davie. « Le Canada doit soutenir ses industries de pointe et la première façon de le faire est de s’assurer que les contrats qu’il octroie lui-même aient des retombées positives pour toute la population. Si ce chantier ferme par manque de travail, c’est une perte nette d’expertise pour l’entreprise, car ces travailleurs qualifiés vont se replacer ailleurs et la relance sera encore plus difficile. Comme plus grand donneur de contrats dans le domaine, il est important que le gouvernement planifie ses décisions de façon à jouer un rôle de levier pour consolider l’industrie et les emplois. »

La présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Ann Gingras, était également présente lors de ce rassemblement. « Nous allons continuer de frapper à toutes les portes pour que le gouvernement fédéral agisse afin de corriger l’incroyable injustice qui règne depuis sept ans maintenant dans notre région. Les députés et les ministres fédéraux n’ont pas fini de nous voir et de nous entendre. Nous maintiendrons la pression tant que Davie n’obtiendra pas sa juste part des contrats fédéraux qui est bien au-delà du maigre 1% des contrats octroyé à date, particulièrement en cette année pré-électorale qui débutera prochainement. »

Entente de principe adoptée à 100 % par le STT de Atlantis-CSN

Entente de principe adoptée à 100 % par le STT de Atlantis-CSN

Réunis en assemblée générale le 27 avril 2018, les membres ont adopté à l’unanimité l’entente de principe concernant le renouvellement de leur convention collective dont la durée sera de 3 ans.

Selon le président, M. Philippe St-Onge : « c’est la première convention collective depuis 16 ans d’existence du syndicat que l’on réussit à obtenir de telles hausses salariales, que nous n’avons pas eu besoin de faire de moyens de pression, que nous avons réussi à régler la négociation en deux jours, et ce, avant même la fin de l’échéance de notre convention qui arrivait le 1er juillet. Nous avons préparé cette négociation depuis deux ans par le biais de l’amélioration des relations de travail.  Les membres se sentent enfin respectés, ce qui explique le 100 %. »

Félicitations à tous les membres du STT DE ATLANTIS – CSN !

Principaux gains :

  • Amélioration des clauses en santé-sécurité, choix des vacances, horaire d’été,  retraite progressive
  • Le droit au retour d’une victime de lésion professionnelle passe de 24 mois à 48 mois pour les salariés de 5 ans et plus d’ancienneté
  • Obligation pour l’employeur d’accepter un congé sans solde de deux semaines et moins si préavis respecté
  • Le syndicat devient le seul fiduciaire du régime de retraite
  • Élimination des clauses concernant les étudiants, ainsi que son salaire moindre
  • Le montant des bottes de travail passe de 140 $ incluant les taxes à 150 $ excluant les taxes
  • Ajout d’une semaine de vacances pour les salariés ayant 20 ans et plus d’ancienneté
  • Paiement du temps supplémentaire majoré à 100 % lors des dimanches et des jours fériés
  • Augmentation de la prime de chef d’équipe à 1,25 $ au lieu de 1 $
  • Augmentations salariales de 2 % pour les deux premières années et de 2,25 % pour la dernière