4 Jan, 2018 | Équipement - Métal - Électrique
Deux porte-parole syndicaux de la CSN interpellent le gouvernement fédéral au sujet du traversier NM Alphonse-Desjardins qui a été entraîné à la dérive mercredi et qui est demeuré coincé quatre heures dans les eaux fluviales.
« Cet événement a frôlé la catastrophe, et la garde côtière s’est trouvée incapable d’aider le navire en déroute. C’est complètement invraisemblable! » s’est d’abord exclamée la présidente du Conseil central de Québec Chaudières-Appalaches (CSN), Ann Gingras. Celle-ci estime que le gouvernement fédéral a tout en main pour que des situations aussi périlleuses ne se reproduisent plus. « Que va-t-il falloir pour qu’il accepte enfin de corriger le tir en ce qui a trait à la Stratégie nationale de construction navale? La situation d’hier aurait pu être évitée. La flotte de brise-glace canadienne est vieille de 40 ans. Que Justin Trudeau assume véritablement son rôle de premier ministre et qu’il remédie à la situation », a-t-elle lancé.
Le 1er vice-président et président par intérim de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), Louis Bégin, renchérit. « Les travailleuses et les travailleurs de la Davie, tout comme la population, paient le prix fort de l’inertie du gouvernement libéral, qui demeure complètement passif face au manque de brise-glace en refusant de réviser la distribution des milliards accordés en contrats en 2011 aux chantiers Seaspan de Vancouver et Irving de Halifax. Il y a un mot pour qualifier cette attitude de Justin Trudeau : irresponsable. »
Rappelons que le Diefenbaker accordé à Seaspan devait être prêt en 2017 à un coût de 750 millions. Or, on estime maintenant qu’il sera plutôt prêt en 2021 ou 2022, et ce, au coût de 1,3 milliard. Le Diefenbaker doit remplacer le Louis S. St-Laurent en service depuis 50 ans et qui nécessite des réparations fréquentes.
« Pourquoi faut-il toujours que le chantier Davie se batte pour obtenir des contrats? s’est aussi interrogé Louis Bégin. Les employé-es de la Davie ont fait la démonstration éclatante qu’ils sont capables de livrer un navire exceptionnel dans les délais prévus et sans dépassements de coûts. Leur expertise n’est plus à démontrer ; ce n’est pas pour rien que la Davie a obtenu le prix du meilleur chantier en Amérique du Nord! »
« Justin Trudeau ne peut plus continuer à mettre le cafouillage de la Stratégie nationale de construction navale sur le dos du gouvernement précédent. Il a le pouvoir et le devoir moral de corriger le passé. Ne pas agir se résume à accepter de répéter les erreurs de son prédécesseur », a conclu Ann Gingras.
5 Déc, 2017 | Équipement - Métal - Électrique
Réunis en assemblée générale le 11 novembre dernier, les travailleurs de Groupe Canam inc. ont entériné l’entente de principe intervenue entre les parties dans une proportion de 75 %. Une première négociation qui s’est déroulée dans le respect des intervenants.
Cette convention collective, d’une durée de trois ans, reconnaît l’apport du syndicat en tant que vis-à-vis de l’employeur dans les relations de travail par la création d’une banque d’heures de libérations syndicales payées par l’employeur et la création d’un comité de relation de travail qui est habilité à discuter, à prévenir et à régler tout problème.
Au niveau des clauses non pécuniaires, les préoccupations syndicales ont été entendues : respect de l’ancienneté lors des mouvements de main d’œuvre, garantie d’un pourcentage de salariés dans les échelons supérieurs, choix de vacances équitable pour tous les salariés.
Au niveau des clauses à incidence monétaire, la convention collective bonifie notamment : les vacances annuelles, améliore le paiement des heures supplémentaires, garanti le maintien d’une assurance collective et d’un régime enregistré de retraite pouvant atteindre 3,5 % du salaire pour la durée de la convention collective et octroie des augmentations salariales d’une moyenne de 2 % pour 2017, 2018 et 2019 pour atteindre un salaire moyen de 25 $ l’heure.
25 Août, 2017 | Équipement - Métal - Électrique
En fermant la porte définitivement, hier, en commission parlementaire à toute obligation d’achat local en prévision du projet de Réseau électrique métropolitain (REM), le gouvernement Couillard abandonne une fois de plus les travailleuses et les travailleurs du Québec, alors qu’il se prétend le parti de l’économie. L’État québécois, à l’instar des autres États dans le monde, peut imposer un minimum de contenu local dans ses projets d’infrastructures d’envergure. Par exemple, aux États-Unis, les entreprises sont protégées par un contenu américain de 60%. Le contenu canadien en Ontario est de 25%.
« C’est une occasion ratée de créer de l’emploi ici, de tirer le maximum de bénéfices d’un projet d’envergure et un flagrant manque de vision pour développer l’économie du Québec et ses régions » tranche sans détour Pierre Patry, trésorier de la CSN.
En effet, peu de projets d’une telle ampleur, impliquant des investissements publics, voient le jour au Québec. Les travailleuses et les travailleurs d’ici ont le droit d’exiger leur part du gâteau. Cela profite à tous. Confrontées par le « Buy American Act » et disant ne pas pouvoir lutter à armes égales contre les Chinois, les entreprises manufacturières de chez nous doivent profiter d’un minimum de contenu local. Aussi, il est saugrenu de brandir la menace d’une poursuite éventuelle de la Caisse de Dépôt et placement ou ses filiales, gestionnaire du bas de laine des Québécoises et des Québécois et instigateur du REM, contre le gouvernement qui l’a créée.
« Au nom du libre marché mondialisé, il est inacceptable d’imaginer que le matériel roulant soit totalement construit à l’étranger, tendance à la hausse de la part de ce gouvernement, alors que l’usine Bombardier de La Pocatière, par exemple, profite de l’expertise reconnue d’une main-d’œuvre hautement qualifiée » rappelle Louis Bégin, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).
Rappelons qu’à la mi-juin, le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN, faisait déposer une pétition à l’Assemblée nationale réclamant une intervention du gouvernement relativement au contenu régional dans le matériel roulant.
Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) fulmine. « Alors que plusieurs villes et villages de notre région sont dévitalisés et que les organismes de concertation régionale ont été abolis, on se sent carrément abandonnés par le gouvernement Couillard. Les gens d’ici auront de la mémoire au moment de choisir leur candidat dans l’isoloir en octobre 2018 ».
26 Juil, 2017 | Équipement - Métal - Électrique
Le syndicat des travailleurs des énergies renouvelables – CSN réunis en assemblée générale spéciale le 20 juillet dernier a adopté l’entente de principe à 76%.
Depuis avril 2017, sept séances de négociation ont eu lieu entre les parties afin de tenter d’en arriver à conclure le renouvellement de la convention collective.
Le 5 juillet devant l’impasse à la table, les membres réunis en assemblée générale spéciale ont voté à l’unanimité en faveur d’enclencher des moyens de pression au moment jugé opportun.
Dès le lendemain, les mots d’ordre syndicaux ont été exécutés par les membres qui n’ont pas hésité à démontrer à l’employeur, GE Énergies Renouvelables Canada inc., leur solidarité et leur volonté de conclure une convention collective à la hauteur de leurs objectifs. Ces gestes collectifs ont porté fruit et a permis d’en arriver à une entente de principe.
Malgré un contexte difficile pour l’entreprise, le syndicat a quand même réussi à faire les gains significatifs suivants :
En plus des augmentations salariales de 2% pour chacune des années des 3 ans de la durée de la convention, un boni de productivité de 0,50% basé selon un critère défini de nombre d’heures totales travaillées par année.
Aussi les membres se verront remettre à la signature de la convention collective un montant pour une rétroactivité au 1er mai 2017.
Pour ce qui est des autres gains, il y a entre autres la bonification des primes pour condition spéciale de travail, augmentation de la banque d’heure de temps supplémentaire et la reprise de ces heures en fractionnement à la journée, intégration à la convention collective de la pratique du travail à la relève pour les soudeurs ainsi que la protection d’emploi pour les deux plus anciens mécaniciens montage.
Ce syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de la Montérégie ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Félicitation à ces travailleuses et travailleurs !
26 Juil, 2017 | Équipement - Métal - Électrique
Réunis en assemblée générale le 15 juillet dernier, les travailleuses et travailleurs de la compagnie Alstom transport Canada inc, à Sorel-Tracy, se sont prononcés, à 80 pour cent en faveur des termes de leur nouvelle convention collective. Il aura fallu six séances de négociation pour que les parties en arrivent à une entente de principe.
D’une durée de 3 ans, soit jusqu’au 30 avril 2020 le contrat de travail de ces syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire de 2,75% à la signature, 2,5% au 1er mai 2018, 2,5% au 1er mai 2019. De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un montant rétroactif au 1er mai 2017. À la fin de la convention collective, le salaire moyen atteindra 28 $ l’heure.
Autres gains
Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : bonis sur l’atteinte des objectifs collectifs pouvant aller jusqu’à 2%, augmentations des primes pour conditions spéciales de travail, ajout d’un congé de maladie à la deuxième année, augmentation de la banque d’heure de libérations syndicales payée par l’employeur (passe de 250 heures/année à 1000 à la fin de la convention).
Retraite
En plus du régime de retraite à cotisation déterminée, les parties conviennent de mettre sur pied et de maintenir en vigueur un programme d’épargne-retraite complémentaire au régime de retraite soit Fondaction ou Bâtirente.
Ce syndicat a pris naissance lors de concession entre les entreprises de GE et d’Alstom en 2015 et est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de la Montérégie et à la Confédération des syndicats nationaux.
21 Juil, 2017 | Équipement - Métal - Électrique
Jeudi le 20 septembre 2017, le chantier Davie se glorifiait en inaugurant le ravitailleur de la Marine royale canadienne, l’Astérix. Cet événement a été rendu possible grâce aux travailleuses et travailleurs de ce chantier maritime.
Ces employés ont mis les bouchées doubles pour livrer la marchandise à temps en effectuant des semaines de 45 à 55 heures en moyenne. C’est la principale raison pour laquelle le navire sera livré dans les temps.
Pour ces efforts, le président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon inc. qui représente ces travailleuses et travailleurs, Raphaël Jobin, a pris soin de remercier les familles des salariés qui ont accepté des compromis et qui vivent dans l’insécurité compte tenu d’un carnet de commandes vide.
Il a rappelé également que les membres avaient aussi consenti à négocier une convention collective dans un court laps de temps afin d’obtenir du travail. Ces sacrifices du passé doivent être récompensés.
Depuis de nombreuses années, le syndicat accompagné dans ses démarches par la CSN, la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN) ainsi que le Conseil Central de Québec Chaudière-Appalaches, multiplie les représentations pour que l’entreprise puisse avoir sa juste part de contrats.
Le travail de qualité et l’expertise des travailleuses et travailleurs du chantier ne sont plus à faire. L’Astérix démontre ainsi la renommée internationale de l’entreprise et est également une fierté pour tout le Québec.