23 Avr, 2018 | Transformation
C’est sous le soleil de samedi matin et au son des sirènes des camions de pompier que les salariés du Syndicat des employés de Cascades Emballage Carton Caisse Viau CSN ont entériné à 89 % l’entente de principe intervenue la semaine dernière avec leur employeur. L’assemblée devant se tenir à l’usine a dû être tenue à l’extérieur en raison d’une alarme d’incendie qui s’est déclenchée à peine 15 minutes après le début de l’assemblée générale. Malgré cette situation hors de leur contrôle, l’assemblée s’est très bien déroulée et les membres du syndicat auront une nouvelle convention collective qui se veut rassurante quant à l’avenir de leur usine.
D’une durée de 7 ans, leur nouvelle convention prévoit un grand changement. Les salariés passeront, d’ici début 2019, d’un horaire de 8 heures à un horaire 12 heures. Le travail les 26 dimanches programmés par année demeurera volontaire et payé à taux et demi et le travail les 26 dimanches non programmés par année demeurera payé à taux double. L’employeur prévoit des investissements importants dans l’usine tant sur sa structure, en refaisant le toit, que sur certaines presses. Il prévoit également augmenter sa capacité de production du tiers à l’usine de Viau en raison des investissements faits sur l’onduleuse de l’usine de Drummondville qui permettra de fournir un plus grand volume de carton à l’usine de Viau. De nombreuses embauches sont également à prévoir pour combler les postes qui seront créés par l’instauration des horaires de 12 heures.
Sur le plan monétaire, leur nouvelle convention collective prévoit entre autres : une prime de 1275 $ à chaque salarié pour une période de 3 ans afin de venir compenser les dimanches payés à taux et demi, un congé mobile payé de plus, une augmentation de la cotisation au régime de retraite de 0,50 %, une prime de 12 heures de 0,50 $ pour tous, une prime de 0,50 $ pour tous salariés travaillant avec un salarié qui n’a pas terminé sa formation, une prime de 1 $ pour les formateurs, des ajustements de taux horaire entre 0,6 % et 1 %, des augmentations annuelles pour les 7 prochaines années d’une moyenne de 2 %, une augmentation du taux d’entrée à la maintenance de 18 % et un boni à la signature de 300 $. L’ensemble des gains monétaires représente au total une augmentation moyenne de 3,2 % par année et un total général de 22,4 % pour les 7 ans.
D’autres petits gains ne sont également pas à négliger tels que : la mise en place d’une banque d’heures supplémentaires, une augmentation importante pour l’achat d’outil de travail, un montant de 30 $ par année de service aux salariés qui prennent leur retraite, l’obtention de la carte médicament et une meilleure accessibilité aux vacances pour les salariés moins anciens durant la période estivale.
Le comité de négociation est très satisfait de l’entente.
Longue vie au syndicat des employés de Cascades Emballage Carton Caisse Viau CSN

28 Juil, 2017 | Transformation
Samedi matin, en assemblée générale, les membres du Syndicat des employé-es de Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite (FIM-CSN) ont adopté à raison de 95 % l’entente de principe conclue jeudi soir avec l’employeur, soit Scotts Canada Itée.
L’entente, d’une durée de 6 ans, prévoit, entre autre, des augmentations salariales de 2,5% par année pour les quatre premières années et de 2,25% les deux dernières années. En plus des augmentations annuelles, le syndicat a négocié une clause permettant de maintenir le pouvoir d’achat des salariés si l’inflation dépasse les augmentations consenties. L’employeur procèdera à l’abolition d’emplois à statut précaire pour les transformer en emplois réguliers. Les deux pauses de la journée de travail sont passées de 10 minutes à 15 minutes rémunérées Il y aura une plus grande implication du syndicat dans la gestion de l’assurance collective. Également, des gains significatifs ont été faits au niveau de la santé et de la sécurité au travail.
«Nous sommes très satisfaits de cette entente ! Nous éprouvons une grande fierté envers les membres du syndicat qui étaient très déterminés et qui ont tenu de manière exemplaire leur ligne de piquetage pendant cinq jours. Ils ont démontré une très grande solidarité et ont prouvé qu’à la CSN, tenir la minute de plus peut faire toute la différence», déclare Manon Tremblay, vice-présidente du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean CSN.
« C’est une deuxième belle victoire cet été pour nos syndicats de tourbières, après la Tourbière Lambert. La FIM est très honorée de représenter les travailleurs de ce secteur, travailleurs qui gagnent à être connus. Ce sont des gens passionnés et fiers de leur travail », ajoute Mathieu Lafleur, président de la FIM-CSN.
Rappelons que le syndicat a déclenché la grève générale illimitée lundi dernier, soit le 24 juillet et ont débrayé pendant cinq jours. Le retour au travail est prévu pour lundi matin, soit le 31 juillet.
À propos
Le Syndicat des employé-es de la Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite (FIM-CSN), représentant une vingtaine de membres, est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui regroupe plus de 25 000 syndiqués au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean qui représente dans la région environ 16 000 travailleuses et travailleurs des secteurs privé et public. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) compte plus de 300 000 membres de tous les secteurs d’activité.
24 Juil, 2017 | Transformation
Les membres du Syndicat des employé-es de Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite (FIM-CSN) ont voté, lors de leur dernière assemblée générale spéciale de négociation du 12 juillet 2017, un mandat fort (95%) d’utilisation de moyens de pression incluant la grève à exercer au moment jugé opportun. Depuis cette dernière assemblée, le comité de négociation et l’employeur se sont rencontrés lors de deux séances de négociation. Vendredi dernier, l’employeur s’est retiré de la table de négociation. Le syndicat déclenche donc ce matin, le 24 juillet 2017, une grève générale illimitée.
Des offres inacceptables
Pour le renouvellement de leur convention collective, l’employeur offre actuellement 1% d’augmentation salariale pour les trois premières années et 1,25% à la quatrième année, alors que la demande syndicale se situe plutôt à 3,25% pour une période de trois (3) ans. De plus, l’employeur refuse de reconduire une clause, déjà prévue à leur convention collective actuelle, de protection contre la vie chère, ce qui aurait un impact sur leur pouvoir d’achat dans les années à venir. «C’est complètement inadmissible et irrespectueux que d’offrir ce genre d’augmentation salariale à des employés saisonniers fidèles qui reviennent chaque année travailler pour eux. De plus, si nous prenons en considération l’augmentation de l’IPC (indice des prix à la consommation), il s’agit ici d’une proposition d’augmentation salariale qui ne leur permettront pratiquement pas d’augmenter leur pouvoir d’achat», déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN.
Des demandes légitimes
Mis à part les demandes d’augmentation salariale, le syndicat demande un temps de repas de 30 minutes payés, une indemnité de 1$ lorsque les installations et matériels roulants ne sont pas équipés d’air climatisé. Autres demandes : que le temps de transport soit payé et ainsi qu’une indemnité kilométrique entre le garage et les différents sites d’exploitation.
Le Syndicat des travailleurs de la Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite, qui représente une vingtaine de membres, est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui regroupe plus de 25 000 syndiqués au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean qui représente dans la région environ 16 000 travailleuses et travailleurs des secteurs privé et public. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) compte plus de 300 000 membres de tous les secteurs d’activité.
23 Mai, 2017 | Transformation
Réunis en assemblée générale le 20 mai dernier, les 45 travailleurs de Papiers couchés Atlantic ont entériné l’entente intervenue entre les parties le 11 mai dernier. Huit séances de négociation ont été nécessaires afin de parvenir à cette entente. La convention collective étant échue depuis le 31 décembre 2016.
Nous avons fait des gains intéressants, déclare Alexandre Roy, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Papiers couchés d’Atlantic – CSN, notamment en ce qui a trait à de la contribution de l’employeur à l’assurance collective et au régime de retraite. Par ailleurs, nous avons aussi obtenu des augmentions salariales qui se traduisent à une augmentation de 2$ l’heure au terme de la convention et les clauses relatives au quantum de vacances ont aussi été bonifiées, ajoute-t-il.
Bravo!
24 Oct, 2016 | Transformation
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) participe aujourd’hui au Forum Innovation Bois, organisé par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, afin d’y défendre les intérêts des travailleurs et des travailleuses de la forêt.
Bien que la FIM–CSN accueille favorablement la tenue d’un tel forum, elle déplore que les représentants des travailleurs et des travailleuses n’aient pas été invités à prendre part aux travaux préparatoires en amont. « Il est important de réfléchir au développement de l’industrie forestière au Québec et c’est pour cela que nous y participons avec enthousiasme. Toutefois, il ne faut pas oublier que cette industrie compte des dizaines de milliers de salarié-es qui devraient aussi avoir leur mot à dire », indique Alain Lampron, président de la FIM–CSN.
La FIM–CSN voit également dans ce forum une excellente occasion de faire la promotion de ses 27 recommandations pour le développement de l’industrie forestière, issues d’une importante consultation tenue en juin dernier auprès de ses membres : « Nous allons profiter de cette occasion pour faire connaître les résultats de notre réflexion. Nous prenons à cœur l’industrie forestière et nous avons longuement travaillé pour dégager des pistes de solution qui, à nos yeux, permettront son développement », ajoute Alain Lampron.
Finalement, la FIM–CSN rappelle que le forum se tient alors que l’industrie du bois d’œuvre est de nouveau menacée par une crise commerciale avec les Américains. La FIM–CSN estime que tous les acteurs de l’industrie sont et seront interpellés afin de limiter les effets d’une nouvelle crise du bois d’œuvre, surtout sur les travailleuses et travailleurs.