Entente de principe à la Tourbière Fafard

Entente de principe à la Tourbière Fafard

Samedi matin, en assemblée générale, les membres du Syndicat des employé-es de Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite (FIM-CSN) ont adopté à raison de 95 % l’entente de principe conclue jeudi soir avec l’employeur, soit Scotts Canada Itée.

L’entente, d’une durée de 6 ans, prévoit, entre autre, des augmentations salariales de 2,5% par année pour les quatre premières années et de 2,25% les deux dernières années. En plus des augmentations annuelles, le syndicat a négocié une clause permettant de maintenir le pouvoir d’achat des salariés si l’inflation dépasse les augmentations consenties. L’employeur procèdera à l’abolition d’emplois à statut précaire pour les transformer en emplois réguliers. Les deux pauses de la journée de travail sont passées de 10 minutes à 15 minutes rémunérées Il y aura une plus grande implication du syndicat dans la gestion de l’assurance collective. Également, des gains significatifs ont été faits au niveau de la santé et de la sécurité au travail.

«Nous sommes très satisfaits de cette entente ! Nous éprouvons une grande fierté envers les membres du syndicat qui étaient très déterminés et qui ont tenu de manière exemplaire leur ligne de piquetage pendant cinq jours. Ils ont démontré une très grande solidarité et ont prouvé qu’à la CSN, tenir la minute de plus peut faire toute la différence», déclare Manon Tremblay, vice-présidente du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean CSN.

« C’est une deuxième belle victoire cet été pour nos syndicats de tourbières, après la Tourbière Lambert. La FIM est très honorée de représenter les travailleurs de ce secteur, travailleurs qui gagnent à être connus. Ce sont des gens passionnés et fiers de leur travail », ajoute Mathieu Lafleur, président de la FIM-CSN.

Rappelons que le syndicat a déclenché la grève générale illimitée lundi dernier, soit le 24 juillet et ont débrayé pendant cinq jours. Le retour au travail est prévu pour lundi matin, soit le 31 juillet.

À propos

Le Syndicat des employé-es de la Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite (FIM-CSN), représentant une vingtaine de membres, est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui regroupe plus de 25 000 syndiqués au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean qui représente dans la région environ 16 000 travailleuses et travailleurs des secteurs privé et public. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) compte plus de 300 000 membres de tous les secteurs d’activité.

Avec des racines aussi profondes de syndicalistes, le résultat n’est pas surprenant !

Avec des racines aussi profondes de syndicalistes, le résultat n’est pas surprenant !

Le syndicat des travailleurs des énergies renouvelables – CSN réunis en assemblée générale spéciale le 20 juillet dernier a adopté l’entente de principe à 76%.

Depuis avril 2017, sept séances de négociation ont eu lieu entre les parties afin de tenter d’en arriver à conclure le renouvellement de la convention collective.

Le 5 juillet devant l’impasse à la table, les membres réunis en assemblée générale spéciale ont voté à l’unanimité en faveur d’enclencher des moyens de pression au moment jugé opportun.

Dès le lendemain, les mots d’ordre syndicaux ont été exécutés par les membres qui n’ont pas hésité à démontrer à l’employeur, GE Énergies Renouvelables Canada inc., leur solidarité et leur volonté de conclure une convention collective à la hauteur de leurs objectifs. Ces gestes collectifs ont porté fruit et a permis d’en arriver à une entente de principe.

Malgré un contexte difficile pour l’entreprise, le syndicat a quand même réussi à faire les gains significatifs suivants :

En plus des augmentations salariales de 2% pour chacune des années des 3 ans de la durée de la convention, un boni de productivité de 0,50% basé selon un critère défini de nombre d’heures totales travaillées par année.

Aussi les membres se verront remettre à la signature de la convention collective un montant pour une rétroactivité au 1er mai 2017.

Pour ce qui est des autres gains, il y a entre autres la bonification des primes pour condition spéciale de travail, augmentation de la banque d’heure de temps supplémentaire et la reprise de ces heures en fractionnement à la journée, intégration à la convention collective de la pratique du travail à la relève pour les soudeurs ainsi que la protection d’emploi pour les deux plus anciens mécaniciens montage.

Ce syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de la Montérégie ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Félicitation à ces travailleuses et travailleurs !

Les employés de Alstom transport Canada inc. renouvellent leur convention collective

Les employés de Alstom transport Canada inc. renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale le 15 juillet dernier, les travailleuses et travailleurs de la compagnie Alstom transport Canada inc, à Sorel-Tracy, se sont prononcés, à 80 pour cent en faveur des termes de leur nouvelle convention collective. Il aura fallu six séances de négociation pour que les parties en arrivent à une entente de principe.

D’une durée de 3 ans, soit jusqu’au 30 avril 2020 le contrat de travail de ces syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire de 2,75% à la signature, 2,5% au 1er mai 2018, 2,5% au 1er mai 2019. De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un montant rétroactif au 1er mai 2017. À la fin de la convention collective, le salaire moyen atteindra 28 $ l’heure.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : bonis sur l’atteinte des objectifs collectifs pouvant aller jusqu’à 2%, augmentations des primes pour conditions spéciales de travail, ajout d’un congé de maladie à la deuxième année, augmentation de la banque d’heure de libérations syndicales payée par l’employeur (passe de 250 heures/année à 1000 à la fin de la convention).

Retraite

En plus du régime de retraite à cotisation déterminée, les parties conviennent de mettre sur pied et de maintenir en vigueur un programme d’épargne-retraite complémentaire au régime de retraite soit Fondaction ou Bâtirente.

Ce syndicat a pris naissance lors de concession entre les entreprises de GE et d’Alstom en 2015 et est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de la Montérégie et à la Confédération des syndicats nationaux.

Conflit de travail chez Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite – Grève générale illimitée

Conflit de travail chez Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite – Grève générale illimitée

Les membres du Syndicat des employé-es de Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite (FIM-CSN) ont voté, lors de leur dernière assemblée générale spéciale de négociation du 12 juillet 2017, un mandat fort (95%) d’utilisation de moyens de pression incluant la grève à exercer au moment jugé opportun. Depuis cette dernière assemblée, le comité de négociation et l’employeur se sont rencontrés lors de deux séances de négociation. Vendredi dernier, l’employeur s’est retiré de la table de négociation. Le syndicat déclenche donc ce matin, le 24 juillet 2017, une grève générale illimitée.

Des offres inacceptables

Pour le renouvellement de leur convention collective, l’employeur offre actuellement 1% d’augmentation salariale pour les trois premières années et 1,25% à la quatrième année, alors que la demande syndicale se situe plutôt à 3,25% pour une période de trois (3) ans. De plus, l’employeur refuse de reconduire une clause, déjà prévue à leur convention collective actuelle, de protection contre la vie chère, ce qui aurait un impact sur leur pouvoir d’achat dans les années à venir. «C’est complètement inadmissible et irrespectueux que d’offrir ce genre d’augmentation salariale à des employés saisonniers fidèles qui reviennent chaque année travailler pour eux. De plus, si nous prenons en considération l’augmentation de l’IPC (indice des prix à la consommation), il s’agit ici d’une proposition d’augmentation salariale qui ne leur permettront pratiquement pas d’augmenter leur pouvoir d’achat», déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN.

Des demandes légitimes

Mis à part les demandes d’augmentation salariale, le syndicat demande un temps de repas de 30 minutes payés, une indemnité de 1$ lorsque les installations et matériels roulants ne sont pas équipés d’air climatisé. Autres demandes : que le temps de transport soit payé et ainsi qu’une indemnité kilométrique entre le garage et les différents sites d’exploitation.

Le Syndicat des travailleurs de la Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite, qui représente une vingtaine de membres, est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui regroupe plus de 25 000 syndiqués au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean qui représente dans la région environ 16 000 travailleuses et travailleurs des secteurs privé et public. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) compte plus de 300 000 membres de tous les secteurs d’activité.

L’Astérix

L’Astérix

Jeudi le 20 septembre 2017, le chantier Davie se glorifiait en inaugurant le ravitailleur de la Marine royale canadienne, l’Astérix. Cet événement a été rendu possible grâce aux travailleuses et travailleurs de ce chantier maritime.

Ces employés ont mis les bouchées doubles pour livrer la marchandise à temps en effectuant des semaines de 45 à 55 heures en moyenne. C’est la principale raison pour laquelle le navire sera livré dans les temps.

Pour ces efforts, le président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon inc. qui représente ces travailleuses et travailleurs, Raphaël Jobin, a pris soin de remercier les familles des salariés qui ont accepté des compromis et qui vivent dans l’insécurité compte tenu d’un carnet de commandes vide.

Il a rappelé également que les membres avaient aussi consenti à négocier une convention collective dans un court laps de temps afin d’obtenir du travail. Ces sacrifices du passé doivent être récompensés.

Depuis de nombreuses années, le syndicat accompagné dans ses démarches par la CSN, la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN) ainsi que le Conseil Central de Québec Chaudière-Appalaches, multiplie les représentations pour que l’entreprise puisse avoir sa juste part de contrats.

Le travail de qualité et l’expertise des travailleuses et travailleurs du chantier ne sont plus à faire. L’Astérix démontre ainsi la renommée internationale de l’entreprise et est également une fierté pour tout le Québec.